Le HTML dynamique utilise, à l’instar d’un traitement de texte, des feuilles de style (CSS ou Cascading Style Sheet) qui peuvent être intégrées aux pages HTML ou chargées séparément.Leur but ? Autoriser le créateur de pages à définir librement et rapidement les polices de caractères qu’il souhaite utiliser, leur taille, leur couleur, leur espacement et leur arrière-plan. Gain de temps appréciable : une modification opérée sur l’une des définitions de style s’applique automatiquement à tous les éléments qui y font référence.Les feuilles de style s’accompagnent également d’une possibilité intéressante: le téléchargement dynamique de polices de caractères. Ainsi, si un internaute se connecte à votre site et ne possède pas sur son micro l’une des polices que vous utilisez dans vos pages, le navigateur peut aussitôt lancer en tâche de fond le téléchargement temporaire de la police manquante.Enfin, les feuilles de style permettent aussi de positionner librement tout élément sur la page (texte, image, tableau, etc. ), au pixel près. Elles sont aidées en cela par la possibilité d’utiliser des couches (ou calques), sortes de boîtes aux dimensions variables dont on indique les coordonnées X et Y.A la manière d’un maquettiste en PAO, on peut insérer dans une page autant de couches que nécessaire et les replacer à volonté. Les couches possèdent différents paramètres, comme celui de la couleur de fond ou du niveau de transparence. Il faut également indiquer leur ordre de priorité dans la page et leur chevauchement éventuel, à l’aide d’une troisième coordonnée baptisée Z-Index.Grâce à un langage de script, tel que le JavaScript (Jscript ou VBScript pour Microsoft), chacune des couches peut être manipulée, apparaître ou disparaître, suivre un chemin à travers la page (prédéfini, aléatoire ou lié aux mouvements de la souris), subir un effet de zoom et bien d’autres choses encore. Et ce, sans qu’il soit nécessaire de recharger la page Web : elle est mise à jour à la volée.Dernier élément, dans la conception Microsoft du DHTML (c’est moins vrai pour Netscape), chaque élément de la page est un objet à part entière possédant des propriétés (couleur, taille, etc. ) et capable d’évoluer : le système scrute en permanence les actions des visiteurs et sait faire réagir le comportement des objets en conséquence.Si la souris d’un visiteur survole un bouton, par exemple, l’événement est automatiquement repéré et peut aboutir au changement de couleur du bouton, qui paraîtra enfoncé quand le visiteur aura cliqué dessus.
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