Il manquait encore à l’éditeur des outils de découverte automatique des ressources matérielles et logicielles de l’entreprise pour disposer d’une véritable offre de supervision métier. BMC a profité de sa manifestation
Business Service Management (BSM), qui se tenait à la mi-octobre à Paris, pour compléter sa gamme d’outils et préciser sa stratégie. Cette dernière repose désormais sur un référentiel unique, baptisé CMDB
(Configuration Management Database), qui a vocation à rassembler l’ensemble des informations relatives aux processus, utilisateurs, matériels et logiciels.Pour alimenter cette base, BMC propose d’ores et déjà deux nouveaux outils : Discovery Express et Marimba Configuration Discovery. Le premier, qui ne requiert pas d’agents, inventorie l’ensemble du parc
informatique. Tout appareil doté d’une adresse IP est automatiquement identifié. Le second, qui s’appuie sur des
agents Marimba, renseigne sur leur configuration.
Ouvrir le référentiel CMDB aux modèles d’IDS Scheer
En outre, d’ici à la fin de l’année, BMC devrait affiner sa capacité de découverte des relations entre applications avec Topology Discovery. Dans un premier temps, ce dernier identifiera les liens directs entre les
applications de l’entreprise et les serveurs d’applications de trois éditeurs : BEA, IBM et SAP. Sur la découverte automatique d’applications, BMC convient qu’il reste beaucoup à faire.En attendant le produit miracle, la solution préconisée passe par l’ouverture de CMDB à d’autres référentiels. A cette fin, l’éditeur met à disposition des interfaces de programmation et proposera un outil graphique
pour arbitrer les conflits.Pour parvenir à une supervision métier, il faut encore plaquer des processus sur cet inventaire. Le partenariat avec IDS Scheer va dans ce sens. Suite à un projet commun mené en Allemagne, les deux éditeurs ont convenu de favoriser
l’intégration entre CMDB et
l’outil de modélisation de processus Aris.
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