En matière de développement e-business, Java n’est pas le seul à faire “l’affaire”, et il n’est pas adapté à tous les cas de figure. En témoigne ?” au moins dans un cadre départemental ?” la technologie PHP. Depuis sa version 4, PHP est devenu un moteur d’exécution d’applications. Son caractère Open Source et sa gratuité font que sept millions de domaines Web PHP sont référencés dans le monde. L’éditeur Eyrolles, par exemple, utilise PHP4 pour ses ventes en ligne ( www.eyrolles.com). De même, “La Poste a adopté PHP, sous Linux et MySQL, sans être effrayée par l’Open Source “, note Cyril Bonnaud, directeur de la Web agency HeptaLine.
PHP s’installe sur le terrain de Java
Avec PHP, des scripts sont encapsulés dans des pages HTML et exécutés sur le serveur Web, via un interpréteur de pages PHP. Compatible avec les principaux serveurs Web, PHP fonctionne aussi sous Linux, Unix, Microsoft et Mac OS. Il accède à la plupart des SGBD et sources de données ODBC. Depuis peu, il manipule les documents XML et le chiffrement OpenSSL. Point faible : ses performances transactionnelles restent limitées. PHP4 était cependant considéré comme plus robuste et plus performant que son concurrent, ASP (Active server page), de Microsoft, très employé sous Windows NT et 2000. Mais ASP vit un bouleversement, dû à la stratégie.NET. Il construit dynamiquement des pages Web via le langage de scripts VBScript. Dans.NET, Visual Basic remplace VBScript.
ASP.NET s’offre de nouveaux connecteurs
De plus, ASP.NET bénéficie de nouveaux connecteurs, avec SQL Server et les objets COM, COM+ et OLEDB. L’ensemble gagne en performances grâce à un compilateur, du multiprocessing et du clustering. Si.NET vise aussi bien un cadre départemental qu’un cadre d’entreprise, le monde Java s’y emploie également. Autre solution face aux ASP : Sun avait introduit les JSP (Java server pages), s’exécutant comme des composants servlets : compilés à la volée après un premier appel. Mais, dans un contexte transactionnel extrême, on optera pour un serveur d’applications plutôt que pour les JSP et les moteurs de servlets.En la matière, outre Microsoft avec.NET, des acteurs, tels Apple, avec WebObjects ; ou Magic, avec Magic eBusiness, ont privilégié jusqu’à récemment des approches propriétaires ?” éloignées des standards J2EE ?” et offrent une forte intégration de leur environnement d’exécution à l’atelier de développement. Cette démarche favorise la productivité et, par exemple, a séduit Unipex, spécialiste de la chimie fine, dont le site transactionnel B to B fonctionne sur le serveur d’applications de Magic. Mais le mouvement vers J2EE se précise. WebObjects est compatible J2EE et EJB depuis sa version 5. Reste que les environnements de développement devront gagner en maturité.
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