Harry Potter va-t-il ou non mourir ? Les fans de la saga littéraire imaginée par J. K. Rowling se posent et se reposent la question sans relâche, à l’heure où sort le septième et dernier tome, Harry Potter and the
Deathly Hallows
(Harry Potter et les Reliques de la mort, en VF). Si le devenir du jeune sorcier fait débat, celle du piratage du livre, non.Alors qu’il ne sort que samedi 21 juillet aux Etats-Unis et le 26 octobre en France, certains internautes peuvent dès aujourd’hui, mardi 17 juillet, accéder à une version piratée complète du livre, qui circule sur des
annuaires illicites de fichiers bien connus de type torrent ou encore sur des sites de stockage de fichiers.A l’origine du piratage se trouve un certain Perspet, un Américain de 21 ans qui a mis en ligne hier, le 16 juillet, sur l’annuaire torrent Demonoid (où les inscriptions sont fermées) les
495 premières pages du livre. La copie pirate a été diffusée sous forme d’un fichier compressé de 46 Mo contenant trois dossiers de 258 fichiers image sous forme de photos, visiblement prises le 15 juillet, sur fond de moquette
grise. Ensuite, il n’a pas fallu longtemps pour que d’autres annuaires torrent prennent le relais. Le mal était fait.
Un contrat contraignant
Aujourd’hui, ce sont toutes les photos prises qui circulent sur la Toile, permettant une lecture complète de l’?”uvre. Un internaute s’était même amusé à réaliser une animation vidéo du feuilletage accéléré du livre. Visible sur
Youtube, elle a rapidement été retirée du site de partage de vidéos.Pour la sortie de ce dernier volet,
l’éditeur américain du livre, Scholastic, a pourtant tout fait pour éviter cette fuite sur la Toile. Les librairies ont dû signer un contrat très contraignant, interdisant toute
ouverture de palette avant la date fatidique du 21 juillet et l’obligation de cacher les livres dans des lieux sécurisés.‘ Les livres viennent d’arriver par transporteur sécurisé, nous confie un libraire suisse. Je vois mal l’éditeur visiter de nouveau chaque libraire pour contrôler les palettes fermées par du
plastique noir. ‘ 65 millions d’exemplaires en langue anglaise ont été imprimés.En France, c’est Gallimard qui commercialisera le livre à l’automne. ‘ Nous poursuivrons tout internaute qui diffusera la moindre copie du livre, explique le service presse de l’éditeur, mais sans se
faire précis sur les moyens qui pourraient être mis en ?”uvre. Pour l’édition française, la sécurité sera identique à celle d’il y a deux ans ‘, ajoute la célèbre maison d’édition : les
libraires, cette fois encore, n’auront pas le droit de vendre le livre avant la date fatidique du 26 octobre, ni d’ouvrir les paquets, etc.En juillet 2005, lors de la sortie mondiale officielle de Harry Potter et le Prince de sang-mêlé, avant-dernier opus, des internautes avaient
immédiatement scanné l’ouvrage et l’avaient diffusé sur les différents réseaux de ‘ peer to peer ‘. Deux jours après, les premières traductions en français
et en espagnol étaient déjà disponibles.
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