Pour l’entreprise, il existe un gouffre dans les options de raccordement entre les liens E1 à 2 Mbit/s ?” par exemple, pour un commutateur d’entreprise ?” et E3 à 34 Mbit/s, pour les gros sites. La boucle locale radio peut représenter une solution intermédiaire, mais elle est loin d’être très répandue. En revanche, la ligne téléphonique est largement déployée et constitue le support des solutions DSL symétriques. Celles-ci sont faciles à mettre en ?”uvre et bien moins chères pour l’utilisateur que les lignes louées classiques E1.
Symmetricom met en ?”uvre le multiplexage inverse
Le G.SHDSL présente trois avantages en particulier. D’abord, normalisé par l’Union internationale des télécommunications, il garantit l’interopérabilité des équipements de constructeurs différents. Ensuite, il fonctionne à 2,3 Mbit/s sur une seule paire de conducteurs. Enfin, sa modulation PAM (Pulse Amplitude Modulation) s’intègre facilement dans les réseaux d’opérateurs. C’est sur ce créneau que s’est placée Symmetricom, une société américaine créée en 1956 qui s’est mise à l’accès rapide et au DSL depuis deux ans. Elle propose notamment des équipements (gamme GO Wide) fonctionnant à 2,3 Mbit/s, mais aussi à 4,6 Mbit/s en utilisant, par exemple, les deux paires de fils d’un lien E1 et un autre à 9,2 Mbit/s. Celui-ci met en ?”uvre la technique IMA (Inverse Multiplexer over ATM). Le principe : éclater un gros tuyau à 9,2 Mbit/s sur quatre liens à 2,3 Mbit/s pour le transport ?” donc, quatre lignes téléphoniques. Pour l’utilisateur, l’opération est transparente, tout se passe comme s’il disposait d’un lien virtuel à 9,2 Mbit/s. Un produit à 18,4 Mbit/s est déjà disponible outre-Atlantique.
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