Les progiciels de gestion intégrés (PGI, alias ERP) réservés aux grands comptes se banalisent – souvent sous des formes prépackagées par métier ou par secteur. Mais une PME se distingue d’un grand compte sur plusieurs points, et notamment sur les ressources humaines disponibles pour un tel projet. Pour mettre toutes les chances de son côté, l’entreprise doit pouvoir nommer un chef de projet dédié à la mission, le temps nécessaire. Celui-ci sera le coordinateur du projet et l’interlocuteur privilégié, tant pour l’éditeur que pour les éventuels partenaires. La mise en ?”uvre d’un PGI remet en cause les processus de l’entreprise. Pour une PME, un projet mal mené peut mettre en péril sa vie même.
L’objectif, qui est de passer en production le plus vite possible, ne dispense pas de passer par chaque étape. En matière de délai, il faut compter, en moyenne, de trois à six mois, depuis le choix d’un progiciel jusqu’au démarrage du projet. La phase préalable d’identification des éditeurs et du choix du logiciel dépend de l’état informatique de l’entreprise et de ses relations avec son prestataire. Elle peut durer longtemps et mobiliser plusieurs personnes dans la société. Enfin, le coût d’un projet PGI, même s’il a diminué ces dernières années, reste compris entre 1 et 2 millions de francs, auxquels il faut ajouter environ 15 % du montant des licences pour la maintenance. On compte généralement de 1,5 à 2 francs de services pour 1 franc de licences.
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