C’est en tout cas ce que laisse entendre l’Autorité de régulation des télécommunications (ART) au vu des résultats du groupe de travail ” Dégroupage – Accès à la paire de cuivre nue ” présidé par Alain Bravo du groupe Alcatel. L’ART précise que les expérimentations devraient déboucher sur une mise en oeuvre commerciale dès la fin de l’année, et cela bien que le gouvernement ait reporté à l’automne le débat prévu au Parlement.Rappelons que le dégroupage devra permettre l’accès des concurrents de France Télécom à l’abonné final, pour lui vendre des services de téléphonie ou d’accès rapide à Internet.Concrètement, le groupe de travail a défini les conditions de mise en oeuvre opérationnelle de deux phases expérimentales. A partir du 3 juillet, sept premiers sites (Paris Turbigo, Paris Massena, Puteaux, Massy, Lille Boitelle, Lyon Parmentier, Marseille Menpenti) devraient être installés et vingt-sept opérateurs se sont portés candidats pour une licence expérimentale. Parmi les opérateurs candidats figurent 9 Télécom Réseau, Belgacom, Cable & Wireless, Cegetel ou encore Colt.La deuxième phase sera mise en oeuvre après un premier bilan lors de la seconde quinzaine de septembre. Elle concernera deux sites qui n’ont pas encore été choisis.
Reste à définir les tarifs de location des paires de cuivre de France Télécom. Un volet qui, assurément, risque dêtre le plus ” grinçant “.
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