Fait inquiétant de cette semaine : la baisse conjointe des indices croissance Internet et emploi, conjuguée à une stabilisation de l’indice utilisation. Quant à l’indice financier, il reste depuis plusieurs semaines en chute libre.
Beaucoup de start-up sont aujourd’hui confrontées à une problématique inédite de crédibilité. Il y a un an, ces sociétés étaient largement financées au bénéfice du doute : des jeunes gens dynamiques apportaient une idée, dans le meilleur des cas, ils avaient développé une technologie et les investisseurs leur confiaient de l’argent dans une optique de pari optimiste. Aujourd’hui, cette situation s’est inversée. C’est désormais au management qu’incombe la charge de prouver sa capacité à développer l’entreprise. Or, les équipes d’encadrement des start-up souffrent souvent d’un manque d’expérience professionnelle préalable. Elles ont noué des contacts avec des clients prestigieux dans différents pays, mais une question demeure : qui va convaincre les investisseurs que ces belles promesses se transformeront un jour en ventes massives ? C’est là qu’un changement peut être nécessaire au sommet : une belle technologie peut attirer un cadre dirigeant expérimenté d’un grand groupe. Mais il acceptera rarement un poste de deuxième rang et un intéressement de second ordre. Il faudra donc lui faire une place dans la structure de direction, comme dans le capital. C’est à ce prix que des fonds peuvent être levés.