Après une phase de définition durant deux ans, le projet européen de radiolocalisation par satellite Galileo devait s’engager, fin 2001, dans une phase de développement et de validation. Le premier obstacle a été levé en novembre par le vote de la part d’investissement à la charge de l’Agence spatiale européenne (ESA). Le second a été plus sérieux, avec le refus, en décembre, de huit pays, sur les quinze membres de la Commission européenne, d’aller plus avant.Selon une étude réalisée par PricewaterhouseCoopers, il faut respecter le calendrier pour avoir une chance face au GPS de deuxième génération, actuellement en préparation outre-Atlantique. Il était initialement prévu de lancer trois à cinq satellites d’ici à 2005, et de compléter la constellation des trente engins gravitant à 24 000 km de la Terre pour 2008.Galileo représente un investissement de 3,6 milliards d’euros, partagé essentiellement par l’ESA et la Commission européenne. Le consortium dindustriels participant au programme ne devait, au départ, financer que les terminaux et les applications. Galileo doit fournir des données très précises de positionnement et de temps pour la navigation aérienne, maritime ou terrestre, mais aussi pour les terminaux mobiles de télécommunications.
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