Passer au contenu

Le D40x est mort, vive le D60

Nikon renouvelle son entrée de gamme reflex avec un appareil très orienté grand public.

Dans le monde des appareils photo, le passage d’une génération à
l’autre entraîne quasiment automatiquement une augmentation du nombre
de pixels du capteur. Nikon fait mentir l’adage avec son D60, lequel
est équipé d’un capteur de 10,2 mégapixels, comme le D40x qu’il
remplace. Et ce n’est pas le seul point commun entre les deux
appareils, puisqu’au regard de leur fiche technique, on a l’impression
d’avoir affaire à un copier/coller. Alors, simple maquillage ou vrai
nouvel appareil ?

Le traiter de pâle copie serait une erreur puisqu’à l’image de Canon et de sa nouvelle génération de processeurs Digic III,
Nikon a équipé son D60 du nouveau Expeed qui, comme son concurrent, est
chargé de faire tourner la partie électronique, tant du point de vue du
traitement de l’image que de la réactivité de l’appareil. On sait qu’il
équipe les modèles les plus haut de gamme du constructeur nippon et on
attend avec impatience de pouvoir constater la qualité du rendu.

La deuxième amélioration majeure est le nouvel objectif vendu avec
en kit. Si le 18-55 II est toujours disponible dans le kit à 629 euros,
c’est le nouveau 18-55 VR du kit à 679 euros qui nous semble le plus
intéressant. VR signifiant en effet que l’objectif est stabilisé
optiquement. Un dispositif qui permet de gagner quelques diaphragmes et
donc de faire de meilleures photos en basse luminosité ou dans des
conditions difficiles.
Autre ajout intéressant : en jouant sur un principe de mécanique des
fluides, Nikon a créé une trappe qui fait circuler les poussières qui
se seraient introduites dans la chambre et ce, de façon à ce qu’elles
n’atteignent pas le capteur. On aurait aimé un système plus complet qui
puisse permettre de les éjecter, mais ce dispositif est déjà
intéressant.

Un point sur lequel Nikon semble mettre l’accent est la partie
logicielle intégrée : des options sympathiques font leur apparition,
comme le D-Lighting (un correcteur automatique de sur- ou
sous-exposition), le Stop-Motion (qui permet d’assembler des images
pour en faire un film d’animation à la Wallace et Gromit) ou encore les effets et filtres pour accentuer les couleurs ou les lumières.
Un point intéressant est la possibilité de travailler en RAW (le format
brut du capteur), d’y apporter des modifications non destructrices puis
de «développer» le fichier en Jpeg pour l’impression. Les utilisateurs
réticents à se servir d’un PC pour retoucher leurs images apprécieront.
Pour peu qu’ils se donnent la peine de naviguer dans les menus.

Avec l’accent mis essentiellement sur la partie optique et
traitement de l’image, il faudra attendre de voir la qualité des
clichés pour savoir s’il faut regretter ou non que Nikon n’ai pas fait
plus évoluer que ça son feu D40x.

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


Adrian BRANCO