Séliance, une place de marché de plus ? Le modèle choisi par le Crédit Lyonnais, promoteur et principal partenaire financier du projet, semble sérieux. Son credo ? Apporter une solution globale de e-procurement aux entreprises réalisant un chiffre d’affaires de 10 millions à 2 milliards de francs (1,5 à 360 millions d’euros). Et leur proposer des tableaux de bord pour suivre, de mois en mois, leurs frais de fonctionnement. Les 50 fournisseurs présents dans son catalogue, sélectionnés après audit, offrent quelque 10 000 références et gèrent eux-mêmes leur logistique. Moyennant une remise de 15 à 40 % sur le prix catalogue, ils accèdent par Séliance à une infrastructure de e-procurement d’une valeur de plusieurs dizaines de millions de francs. Le Crédit Lyonnais a confié à 300 de ses gestionnaires de comptes de PME, la tâche de promouvoir Séliance. Ainsi, 20 000 PME peuvent être directement touchées. Et 15 commerciaux sont chargés de convaincre les PME qui ne sont pas clientes du Crédit Lyonnais.
Masquer la complexité technique aux clients
L’accès à Séliance est facturé 750 ? (5 000 F) au client. “Il s’agit d’un coût d’adhésion, destiné à crédibiliser notre offre, plutôt que d’une source de revenus, précise Jérôme Gachod, directeur marketing et commercial de Séliance. Nous nous rémunérons par un pourcentage sur les ventes, et sur les services à la demande.” Pour le reste, un simple micro-ordinateur relié à Internet suffit. “Contrairement à Answork, qui implémente des briques technologiques chez les fournisseurs et leurs clients, nous masquons la complexité de notre plate-forme aux clients “, poursuit Jérôme Gachod. Les prestations vont de la gestion du processus d’achat à la mise à disposition de guides d’achat, en passant par l’émission de factures mensuelles. Certains services, comme la création de tableaux de bord sur mesure ou la mise en ligne de catalogues spécifiques, sont facturés sur devis.
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