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Le Crédit Agricole s’offre un bain de jouvence

Dans le sillage de son introduction en Bourse, la banque multiplie les initiatives technologiques, mais laisse de côté sa banque de détail.

Avec l’e-procurement, le Crédit Agricole s’immisce dans les nouvelles technologies. Depuis l’été, plusieurs caisses régionales, dont celles de Paca, Est et Ile-de-France, montent en première ligne. Elles ont formé une centaine de commerciaux à l’offre de la place de marché Answork, dont la banque est l’un des principaux actionnaires. Une centaine de clients évalueraient cette plate-forme, sans pour autant franchir l’étape de l’intégration à leur système d’information. En attendant, les services généraux de la caisse nationale du Crédit Agricole montrent la voie en intégrant, via le serveur EAI de Webmethods, la plate-forme générique Answork et Ansfac pour la facture électronique. Sur ce même créneau, la caisse nationale propose à ses clients une première offre bancaire de financement de factures sur internet, baptisée Transfac.La banque de détail progresse plus lentement dans le domaine des nouvelles technologies. Pour le service en ligne, la caisse régionale d’Ile-de-France est l’une des rares à s’être écartée de son infrastructure minitel de banque multicanale pour migrer sur un serveur d’applications J2EE. Dans le domaine de la fidélisation par carte bancaire, le programme “Tous les jours” utilise les moyens techniques du bord, avec une version dévoyée du protocole minitel de Télécollecte, CB2A, pour gérer les points de fidélisation depuis un terminal. Mais seuls les terminaux compatibles au standard CB5.2 (EMV) permettront de programmer directement l’application de fidélisation dans la carte à puce du porteur. Or, ils sont toujours en cours d’agrément par le Groupement des cartes bancaires.

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Samuel Cadogan