Le Crédit Agricole se lance dans la fourniture d’accès à Internet sous les traits d’une filiale nommée Cario.fr. Ce nouveau venu propose une gamme de 3 forfaits : 5 heures pour 7 euros, 12 heures pour 10 euros et 25 heures pour 18,50 euros. Soit des tarifs plus élevés que les offres comparables de 9online (par exemple 5 heures / 5,95 euros, soit 39 francs) ou de Liberty Surf (5 heures / 5,34 euros, soit 35 francs)Cario.fr propose également une formule d’accès gratuite sans abonnement, les frais de communications étant facturés 14 centimes la minute.C?”ur de cible de ce fournisseur d’accès à Internet (FAI) : les nouveaux arrivants sur Internet. Même si ces services sont ouverts à tous, les dirigeants de Cario espèrent avant tout puiser leur clientèle au sein du vivier de 16 millions de clients du Crédit Agricole.L’objectif est d’inciter ces derniers à passer à une fréquentation quotidienne des services proposés par la banque, au lieu d’une visite par semaine actuellement. A terme, ces services devraient dépasser le stade de la simple consultation de compte en ligne, puisque des solutions de micropaiement, avec notamment un système de porte-monnaie virtuel, sont à l’étude.” Développer une activité de FAI, nous permettra de jeter les bases d’une solution de paiement en ligne. Nous misons sur l’image de sérieux et de sécurité associés au Crédit Agricole pour convaincre nos clients de passer aux achats en ligne “, explique Pascal Aquaviva, PDG de Cario.fr.La banque maîtriserait ainsi la totalité du processus d’achat, depuis les coordonnées du compte à débiter jusqu’au mode de transaction, évitant ainsi à l’internaute de multiplier les formalités.Le portail de Cario, dont le contenu est développé par Tf1.fr, se décline en autant de versions que de caisses régionales du Crédit Agricole. Pour l’heure seules celles d’Aquitaine, de la Brie, de la Loire-Atlantique et de la Savoie sont disponibles. Mais en début dannée prochaine les 48 déclinaisons seront en ligne.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.