D’après la presse professionnelle, de plus en plus d’entreprises adoptent le logiciel libre pour leur bureautique, avec OpenOffice par exemple, ou parfois pour leur PGI. Je n’ai rien contre ces solutions
‘ gratuites ‘, mais je trouve les applications ‘ payantes ‘ souvent plus attractives et intuitives que leurs cons?”urs gratuites qui, selon moi, souffrent souvent d’imperfections.Avec l’essor du logiciel libre, la difficulté sera désormais de convaincre sa direction d’acheter des outils informatiques généralement très chers en investissement et en maintenance. Pour peu que le directeur financier de
votre entreprise soit sensibilisé au sujet – le fils du voisin lui a rapporté qu’il ne payait aucune licence, car il n’utilisait que des logiciels libres -, il risque la crise cardiaque devant le montant que vous lui glissez
sous le nez lors de l’élaboration des budgets.Dans ce cas-là, utilisez la méthode du lissage, voire de la réduction des coûts sur plusieurs années et, surtout, souvenez-vous que les gestionnaires craignent avant tout les variations des coûts plutôt que les coûts eux-mêmes.À mon avis, l’emploi d’un logiciel libre dans une entreprise se justifie uniquement quand des études très poussées démontrent que l’on ne met pas l’activité en péril et que des économies importantes sont
attendues.Sachant que tout changement peut provoquer une flambée des coûts de migration et que, même avec du logiciel libre, la facture finale peut se révéler salée…Le seul cas où j’estime rentable l’usage du ‘ libre ‘, c’est lors de la création d’une entreprise qui ne dispose pas d’informatique. Dans ces conditions, il est clair que vous éviterez une
lourde charge financière.* MM. Red, Green, Yellow, Blue et Purple sont cadres dans des services informatiques. Chaque mercredi, à tour de rôle, ils vous font partager le fruit de leur expérience.Prochaine chronique mercredi 16 mars
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