Des gestes modélisés
Tout comme les expressions du visage, la marche ou la course d’Eve Solal sont enregistrées à l’aide de la vidéo. Pour ce faire, la comédienne est recouverte de la tête aux pieds d’une quarantaine de marqueurs réfléchissants, tels des catadioptres de bicyclette. Leurs positions successives sont filmées par des caméras infrarouges. A partir de ces données, les graphistes représentent instantanément la trajectoire d’Eve Solal. La silhouette de la jeune femme se dessine en fil de fer. Lui donner une apparence humaine demande ensuite un long et coûteux travail. Une seule minute de film représente un budget d’environ 300 000 F (45 735 ?) et plusieurs semaines de labeur. Une version simplifiée et interactive devrait prochainement être visible sur Internet. En attendant, Eve Solal prépare son premier album. A découvrir à l’occasion de son prochain clip vidéo ?
La comédienne court devant les caméras infrarouges. Les capteurs réfléchissants sont fixés sur des points stratégiques (genou, coude, cheville) pour repérer les mouvements des articulations.
Les données recueillies par les capteurs permettent de construire un modèle en fil de fer. A ce stade, on peut identifier des gestes mal interprétés, ou isoler des postures très expressives.
Les développeurs habillent les contours pour un premier rendu. La belle virtuelle prend forme. On aperçoit déjà les plis de ses vêtements.
Une fois colorée et exposée à la lumière, Eve Solal est plongée dans un décor virtuel puis animée. Ici, lors d’une poursuite dans les couloirs du métro.
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