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Le concepteur de sites Web, un multicompétent appelé à se spécialiser

Spécial salon Webmestre : Sous la pression de la demande, l’offre se rationalise, et le métier éclate en différentes familles. La nécessité de travailler au sein d’équipes pluridisciplinaires marque la fin de l’ère ” artisanale “.

Une demande dix fois plus grande que l’offre disponible ! Telle est l’actuelle réalité des sociétés conceptrices les plus sollicitées – ” Web agencies ” ou ” Web architects “.
Parce que l’échelle de temps, pour tout ce qui a trait à Internet, est considérablement ramassée, la photographie instantanée de la profession de concepteur de sites contient sur le même cliché son histoire, son présent et son futur.
On trouve encore d’excellents concepteurs autodidactes avec leurs outils de développement, les ” trucs et astuces ” qui font gagner beaucoup de temps.
Parallèlement, il existe aussi le concepteur à dominante – graphisme ou informatique, ou marketing/commercial. Les outils de travail qu’il utilise sont de plus en plus des ” packs ” de développement proposés par le marché.
Enfin, sous la logique des sociétés de services spécialisées, qui rationalisent l’offre, ce métier éclate en différentes familles. Le concepteur de sites se transforme en ” équipe de conception de sites “. Dotée de méthodologies de travail, d’environnements de développement et de compétences complémentaires selon le projet (graphiste, développeur, spécialiste sécurité, juriste, marketeur, économiste, logisticien, etc. ), l’équipe conceptrice (de quinze à vingt personnes, en moyenne) concrétise le passage de l’artisanat à l’industrialisation. Elle n’échappera pas à une évolution inéluctable, la segmentation selon la destination du projet : institutionnel, e-commerce, EMP (Electronic MarketPlace), informatif multimédia (audiovisuel et Webcast), Net mobile, téléprocédures, etc.
De la difficulté de formaliser une profession asservie à une demande non stabilisée, et donc en perpétuelle évolution…

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Valérie Samson et Philippe Grange