Le projet Diaspora, qui se veut un anti-Facebook avec son architecture décentralisée, suit son bonhomme de chemin. Hier, mercredi 15 septembre, les quatre fondateurs du projet ont annoncé sur leur blog la diffusion du code source auprès des développeurs (sur Github sous licence aGPL). « Cela devient un projet communautaire dont le développement est ouvert à toute personne qui possède une expertise technique et partage la vision d’un réseau où les utilisateurs gardent le contrôle », écrivent-ils.
Rappelons en effet qu’à la différence de Facebook et des autres réseaux sociaux, les données des utilisateurs de Diaspora ne seront pas hébergées sur des serveurs, mais par les membres eux-mêmes (sur un serveur Web personnel, baptisé Seed, sans plus de précision). Ce fonctionnement de pair à pair (peer to peer) est la garantie, pour les initiateurs du projet, d’un meilleur respect de la vie privée.
« A partir de maintenant, nous allons travailler avec la communauté à améliorer et solidifier Diaspora. Selon eux, mettre le code source dans les mains de développeurs est notre première expérience pour créer un outil simple et fonctionnel de partage [de données] contextuel. Diaspora est dans son berceau, mais nos idées initiales se trouvent là ».
Une version alpha, ouverte au grand public, est prévue pour octobre. Les priorités, d’ici là, sont l’intégration de Facebook (sans plus de précisions sur ce point important) et la traduction, notamment. L’équipe de Diaspora a ouvert un tracker de bugs public et deux mailing-lists de discussion générale et pour développeurs.
Diaspora est sur les rails. Reste à savoir, désormais, comment tout cela fonctionnera concrètement pour le grand public, et s’il pourra s’approprier cette nouvelle plate-forme de réseautage facilement, ce qui fait aujourd’hui la grande force de Facebook.
Le projet a, en tout cas, déjà trouvé un public côté financement, puisque 200 000 dollars ont été récoltés par l’intermédiaire du site Kickstarter.
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