Ouvert depuis un mois, le site Kelcode.com apparaît bien austère au premier coup d’?”il : la page d’accueil est complètement noire. Seul un rectangle blanc attire le regard. C’est dans cet espace que l’internaute peut taper le code-barres du produit qui l’intéresse.
Les marques ne répondent pas toujours
A partir de là, deux choses peuvent survenir : soit la marque qui fabrique le produit est cliente de Kelcode, et l’internaute est rerouté vers une page d’information, soit elle ne l’est pas, et s’affiche alors un formulaire proposant d’envoyer un e-mail au fabriquant. Kelcode s’engage à faire suivre le message à l’entreprise concernée, quitte à transformer l’e-mail en fax.Mais Kelcode ne peut pas, bien sûr, obliger la marque à y répondre effectivement. C’est l’un des principaux points faibles du système. Les différents tests que nous avons menés montrent que dans les faits très peu de sociétés répondent aux questions.
Encore peu de clients
Autre défaut : Kelcode est encore en période de lancement, et dispose donc de très peu de clients. Parmi eux, on peut citer Coca-cola, Hépar, Volvic ou encore Tetley. Mais en fait de page d’information, les recherches aboutissent simplement sur les pages d’accueil des marques clientes.Il faudra donc attendre quelques mois encore pour vraiment apprécier ce nouveau service. Et déjà, Kelcode songe à déployer son système sur Minitel ou même par téléphone. La jeune société française teste également la possibilité de distribuer un petit lecteur de code-barres aux internautes, s’inspirant en cela de son modèle américain :CueCat.En revanche, il n’est pas envisagé qu’un jour la saisie d’un code-barres amène l’internaute vers des critiques du produit ou des articles sur les pratiques de l’entreprise. A moins que comme ce fut le cas pour Cuecat, des développeurs ne s’amusent à le détourner de son utilisation dorigine.
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