Avec Datacenter Server, le petit dernier de la gamme Windows 2000, Microsoft entend séduire les entreprises les plus exigeantes en termes de disponibilité et de fiabilité. Le nombre de processeurs supporté passe ainsi de huit à trente-deux par grappe, lesquelles acceptent quatre n?”uds, contre deux pour Advanced Server. Cela afin de tirer pleinement parti des fonctions d’équilibrage de charge et d’accro”tre la tolérance des pannes du système.Autre nouveauté, le support de mémoire Datacenter Server Physical Address Extension (PAE), qui étend la capacité de mémoire vive physique à 64 Go par processeur, en attendant la disponibilité de la version 64 bits de Windows 2000. L’ensemble des processus sur le système et les ressources utilisées sont administrés avec l’outil Process Control. Les grappes de serveurs sont, elles, gérées comme s’il s’agissait de systèmes uniques.L’état de chacune d’elles, des n?”uds et des ressources peut être vérifié depuis n’importe quel emplacement du réseau. Mais Microsoft n’est pas seul en course. Les solutions Sun Enterprise Cluster proposent, elles aussi, sous Solaris, des clusters à quatre n?”uds, et des configurations gonflées jusqu’à deux cent cinquante-six processeurs.Le monde Linux n’est pas en reste non plus. En juillet dernier, Red Hat présentait Red Hat High Availability Server, une solution de clustering prête à l’emploi, offrant un équilibrage dynamique de la charge et une tolérance des pannes optimisée. Le produit supporte les environnements réseau hétérogènes. Il permet d’exécuter non seulement Linux, mais aussi des systèmes d’exploitation tels Solaris et Windows NT sur les différents éléments du cluster. Enfin, les regards se tournent vers Novell, dont la future version de Netware, connue sous le nom de code 6 Pack et annoncée en France au début 2001, intégrera des fonctions de clustering avancées.
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