Les logiciels de gestion de cycle de vie des produits (Product Life-cycle Management, PLM) sont chers et complexes à mettre en œuvre. De ce fait, ces outils pratiques restent trop souvent l’apanage des grandes entreprises de l’aéronautique et de l’automobile. D’où l’action collective du Comité mécanique d’Ile-de-France pour favoriser leur diffusion au sein des PME-PMI. Il recourt à Pi3C, spécialiste du PLM, qui propose une solution en mode Saas. Durant la période 2008-2010, 18 sociétés ont ainsi été soutenues. Résultat, les coûts de non-conformité des produits sont limités, les délais sont mieux maîtrisés, les frais de déplacements ont baissé et la synergie entre les partenaires du projet a été améliorée. Une nouvelle action collective prévoit aujourd’hui d’accompagner 16 entreprises ayant un projet qualifié.A côté du PLM, les TPE-PME affichent des besoins croissants en hautes puissances de calcul. En vue : le criblage de molécules pour l’industrie pharmaceutique, la conception et la simulation de modèles numériques pour l’automobile et l’aérospatial, ou encore la réalisation de films 3D.Créée en 2009, la start up Vcodyne entend démocratiser l’accès au HPC (High Power Computing) avec un service en ligne qui fournit des infrastructures à la demande, directement configurées en grappes de calcul et déployées par trois centres de données basés en France et en Allemagne. Particularité : “ Au lieu d’utiliser des machines virtuelles en environnement mutualisé, nous offrons à nos clients un cluster entièrement privé, le temps de leur projet ”, explique Marc Saint George Chaumet, président de Vcodyne, lauréat de Scientipôle Initiative. Selon les options et les services choisis, le prix horaire de la CPU varie de 5 à 70 centimes. Plutôt accessible !A côté du PLM et du HPC, le cloud cherche également à démocratiser l’e-learning sur smartphone et tablettes. “ 2012 sera l’année du mobile learning ”, prophétise Michel Diaz, directeur associé de Féfaur, un cabinet d’études et de conseil en e-learning indépendant. La principale raison est que bon nombre de salariés sont plus à l’aise avec un écran tactile qu’avec une souris et un clavier. En outre, le smartphone ou la tablette s’emportent partout. Dès lors, accéder à des bases de connaissances ou à des ressources pédagogiques depuis son domicile ou en déplacement va devenir une pratique courante. Il reste à réaliser des modules d’apprentissage plus courts (de trois à cinq minutes), sachant que les formats actuels (de quinze minutes environ) sont jugés trop longs pour être aisément consultables sur un smartphone.
Faciliter la vie urbaine, notamment les déplacements
L’explosion du mobile learning, annoncée pour cette année, ira de pair avec le “ learning by doing ” (apprendre en faisant) et les apprentissages sociaux dans les entreprises. Il s’agit de fournir des réponses en “ juste-à-temps ” aux salariés en situation de travail.Une autre grande question des salariés est celle de la gestion des déplacements. En Ile-de-France, l’application mobile de la RATP est maintenant bien connue. La ville de Grenoble va plus loin avec StationMobile, un service mobile qui compare les trajets multi-modaux (en voiture, bus, tram, vélo…). Disponible sur iPhone et Android, l’application tient compte de l’état du trafic routier en temps réel et de la circulation effective des bus et des tramways.De son côté, le site Cityzencar développe l’autopartage en fournissant à sa communauté un boîtier électronique qui sert, notamment, à déverrouiller les portes à l’aide d’un téléphone portable et à géolocaliser les véhicules. En cas de vol ou d’enlèvement par la fourrière, le propriétaire est aussitôt averti par SMS. Par ailleurs, avec ses habitués, le particulier-loueur n’a plus forcément besoin de se déplacer pour remettre les clés. Il lui suffit de communiquer à son locataire un code à taper sur un téléphone portable : le client s’en sert pour déverrouiller les portes de la voiture et prendre les clés laissées dans la boîte à gant.
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