HyperBee : un réseau de PC pour butiner le Web
Net-éco en bref
Le classement général: 100 à 199
16 novembre 2001 à 00:00
En 2000 comme l’année précédente, dans un contexte économique français favorable, les grands gagnants du secteur informatique sont les opérateurs de télécommunications et les sociétés de services.
Activité : C, constructeur ; D, distributeur ; E, éditeur ; S, services ; T, télécoms. NC : non communiqué.
104 : CMG France va pour suivre ses acquisitions ” Entrer au top 10 des SSII dans les trois années à venir. “ C’est le credo d’Eric d’Hotelans, PDG de CMG France. L’an dernier, l’acquisition d’Admiral par le groupe CMG a déjà permis à l’entité française de doubler chiffre d’affaires et effectif. Et d’ajouter une corde à son arc : l’administration de systèmes, qui vient heureusement compléter l’activité PGI de la SSII d’origine hollandaise. Reste que la route est encore longue pour la ” start up “ , filiale récemment créée en France du groupe néerlandais. Une route qui passera forcément par d’autres acquisitions.
112 : Logica veut profiter de la déréglementation La SSII britannique se distingue par sa triple expertise en processus métier dans la finance, les télécoms et l’énergie. Les deux derniers secteurs, en voie de déréglementation dans toute l’Europe, sont sa cible privilégiée, et représentent 43 % de son chiffre d’affaires. Si le secteur télécoms est en panne, certaines de ses activités restent rentables, tels les services pour centres d’appel, les prestations de gestion et d’administration des réseaux intelligents, les accès internet, les messages SMS et les logiciels de facturation.
119 : Ubizen se repositionne sur les services La start up belge s’invite dans la cour des grands de la sécurité ?” un chiffre d’affaires de plus de 500 millions de francs, dont un quart réalisé en France. Elle établit des têtes de pont aux Etats-Unis et en Asie. Une croissance tous azimuts qui grève toutefois ses comptes. Alors que son activité d’édition de logiciels bat de l’aile, l’intégration et l’administration à distance des environnements de sécurité des grands comptes prennent la relève, représentant plus des deux tiers de son activité.
127 : Hitachi se lance dans le stockage avec succès En 2000, HDS abandonne la fabrication des grands systèmes et se replie, avec réussite, sur le stockage. Plusieurs raisons à ce succès : les échanges technologiques, d’abord. HDS a rapidement garanti l’interopérabilité de ses baies avec les solutions d’éditeurs comme Veritas ou de spécialistes de la connexion tel Brocade. Il a ensuite su nouer des partenariats avec des fabricants de serveurs ?” HP et Sun, notamment. Enfin, ses baies de haut volume exploitent une technologie d’avant-garde.
137 : EADS Matra Datavision se renforce dans l’ingénierie En 2000, la part des services atteint 37 % du chiffre d’affaires total d’EADS Matra Datavision, contre 33 % en 1999 et 19 % en 1998. Le chiffre d’affaires s’étant développé de 18 % entre 1999 et 2000, les ventes de services progressent de 32 %. Cela correspond à la volonté déclarée, en décembre 1998, par l’éditeur du logiciel de conception et de fabrication assistée par ordinateur Euclid, qui décide alors d’arrêter l’évolution de ce logiciel et de s’orienter vers l’ingénierie en devenant distributeur des outils de son concurrent Dassault Systèmes.
157 : Valoris équilibre technologie et conseil De 450, Valoris est passé à 1 000 salariés en Europe en 2000 grâce à des embauches et à des rachats de sociétés comme S2M Consulting ou Maxim Consulting. La société de conseil a ouvert ses champs de compétences au fil des années. Si la technologie représente encore 60 % de son activité, le conseil stratégique et le marketing-communication ont pris de l’importance. Valoris a aussi investi dans le fonds d’incubation Chrysalead, en partenariat avec Danone, CVC Capital Partners et GIMV.
162 : Compuware , une croissance interrompue D’après le classement de Fortune 500, Compuware se situe au quatrième rang de l’industrie de l’édition de logiciels en termes de chiffre d’affaires. Mais les revenus de l’entreprise ont perdu près de 10 % sur le dernier exercice clos, contre une croissance de 36 % l’année précédente. Une baisse qui provient de l’activité de ventes de licences de produits, et, en premier lieu, de ceux destinés aux grands systèmes. Quant aux services, qui représentent un peu plus de la moitié des revenus de Compuware, ils progressent de 8 %.
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