HyperBee : un réseau de PC pour butiner le Web
Net-éco en bref
Le classement général: 1 à 99
16 novembre 2001 à 00:00
En 2000 comme l’année précédente, dans un contexte économique français favorable, les grands gagnants du secteur informatique sont les opérateurs de télécommunications et les sociétés de services.
Activité : C, constructeur ; D, distributeur ; E, éditeur ; S, services ; T, télécoms. NC : non communiqué.
1 : France Télécom le conquérant L’an 2000 a été historique pour l’indéboulonnable numéro un de notre classement. France Télécom est devenu un acteur international qui compte : rachat du britannique Orange, participation dans l’Allemand Mobilcom, rachat de Freeserve, de Global One, puis d’Equant. Pour financer ses conquêtes, France Télécom a mis en Bourse une partie d’Orange et de Wanadoo. Mais cette campagne internationale a gonflé sa dette : de 92 milliards de francs en 1999, elle est passée à 400 milliards de francs en 2 000. Le désendettement est devenu une priorité pour l’opérateur.
3 : IBM , leader des services Le constructeur IBM se place parmi les trois premières entreprises les plus rentables du secteur informatique sur l’Hexagone. Les services représentent sa principale activité, soit plus de 40 % du chiffre d’affaires total de la firme. Ce qui lui confère, selon le cabinet Pierre Audoin Conseil, la première place à la fois sur le marché européen des services informatiques et sur le marché français du logiciel et des services, devant Cap Gemini, Atos Origin et Microsoft. Et sa filiale IBM Software se situe, en 2000, à la deuxième place du marché français des logiciels, derrière Microsoft.
13 : Atos Origin , en forme à l’international Cumulant de grands contrats informatiques et e-business, le groupe Atos Origin réalise un chiffre d’affaires annuel de près de 3 milliards d’euros avec un effectif d’environ 27 000 personnes dans plus de 30 pays. Selon SG Cowen Technology Group, Atos Origin est, dans une conjoncture économique morose, l’un des favoris du monde financier. Et il fait aussi partie des sociétés de services françaises qui ont doublé, l’an dernier, leur chiffre d’affaires international par acquisition ou par croissance externe.
37 : Oracle , freiné dans sa croissance Le géant américain des bases de données essuie depuis maintenant deux ans un ralentissement de croissance de son chiffre d’affaires. Un fléchissement imputé à la baisse de ses revenus de licences sur son marché domestique et à une diminution de l’activité de services (+ 11 % en 2000 et + 8 % en 2001). A noter que, avec ses 19,76 % de croissance, Oracle France se distingue par rapport aux 9 % de progression du chiffre d’affaires réalisé par sa maison mère à l’international.
40 : Cisco , un acheteur vorace Le fait que Cisco ait réalisé en 2000 un chiffre d’affaires égal à celui de 1999 montre que les prémices de la crise étaient déjà là dès les derniers trimestres de l’année passée. Tout avait pourtant bien commencé, sur la lancée des mois précédents, lorsqu’on ne voyait aucune limite à la croissance. En 2000, Cisco ne parlait pas encore de licenciements, et sa boulimie d’acquisitions a atteint des sommets : 24 sociétés, contre 18 en 1999. C’est aussi l’année où le constructeur a commencé à subir la concurrence de Juniper dans son c?”ur de métier : le routage de c?”ur de réseau.
48 : Fujitsu Siemens Computers , une fusion bien digérée Malgré la nécessaire réorganisation interne, les modifications au niveau du système d’information et la réharmonisation des gammes de produits, la fusion des deux constructeurs s’est opérée en douceur. Officielle depuis octobre 1999 au niveau mondial et opérationnelle depuis février 2000 en France, elle n’a pas porté préjudice aux revenus de l’entité bicéphale : à périmètre constant, celle-ci affiche même une légère progression de son chiffre d’affaires, due à de bons résultats auprès des PME-PMI et à des ventes en croissance soutenue de portables et de serveurs Intel.
50 : SAP impose mySAP.com Pour SAP, 2000 aura été l’année mySAP.com . Lancée en fin 1999, la version internet du PGI de l’éditeur allemand aura été l’objet de toutes ses attentions. Promotion, sensibilisation, formation, mais aussi réorganisation : SAP aura dû batailler de façon inhabituelle pour imposer son nouveau progiciel. Des efforts récompensés : sur un marché des PGI chaotique, SAP France parvient à dégager une croissance de 18 % de son chiffre d’affaires, 55 % du revenu licences étant attribués à mySAP.com.
60 : EMC profite de la croissance 2000, année de la croissance dans le stockage en général et chez EMC en particulier. En France, le numéro un du secteur a quasiment doublé son chiffre d’affaires hors OEM grâce aux télécoms, aux loueurs d’applications et autres acteurs de la grande distribution. EMC ne pouvait rêver mieux : une conjoncture économique favorable et une concurrence peu virulente. Mais 2001 est une année rouge. La récession est en cause, le contexte concurrentiel aussi. Hitachi et IBM gagnent du terrain dans le stockage de haut de gamme, chasse gardée d’EMC. Résultat, ce dernier a dû réduire ses marges et licencier plusieurs milliers de salariés.
90 : Gemplus mange son pain blanc Avec 7,9 milliards de francs de chiffre d’affaires en 2000, Gemplus a réalisé l’un des meilleurs exercices depuis sa fondation en 1988. Cette réussite a également été marquée par l’arrivée de Texas Pacific Group en tant qu’actionnaire et l’entrée en Bourse de la société. Les résultats 2001 ne devraient pas être aussi bons. Gemplus a été touchée de plein fouet par la récession des télécoms, domaine dans lequel il réalise 75 % de son chiffre d’affaires. De plus, la cession de certaines activités a conduit à une restructuration de la société, mal vécue par les employés.
94 : Computer Associates , repu, digère ses acquisitions L’année 2000 a inauguré une nouvelle ère pour Computer Associates. En février, le géant de l’administration réussissait un nouveau gros coup avec le rachat de Sterling Software, après celui de Platinum un an plus tôt. Puis est venu le temps de la digestion et du chantier gigantesque : consolider ses multiples lignes de produits et les inscrire dans une stratégie enfin compréhensible pour le marché. La réussite comptable de l’opération est difficile à évaluer, car l’éditeur a fait évoluer sa tarification vers un modèle de licences temporelles.
95 : Cegid a subi le contre coup du passage à l’an 2000 Après la fièvre du passage à l’an 2000, ” l’ensemble du secteur du progiciel a souffert “ , indique Patrick Bertrand, directeur général de l’éditeur français de progiciels pour les PME et les experts-comptables. Autre facteur de ralentissement : la sortie des deux nouvelles gammes de progiciels en septembre 2000, dont ” commerciaux et clients ont attendu les nouvelles versions. “ L’avenir s’annonce plus rose : la base installée de cinquante mille clients a entamé une migration vers les nouvelles gammes. Une migration qui devrait s’étaler sur les cinq prochaines années.
99 : Teamlog, adepte de la croissance externe Sur l’exercice 2000, la SSII Teamlog a vu son chiffre d’affaires augmenter de 54 % à 627 millions de francs. En grande partie dû à une politique de croissance externe agressive, ce résultat lui permet d’intégrer les cent premières sociétés de notre classement. Malgré le probable ralentissement du marché des services d’intégration, Teamlog semble partie sur les mêmes bases en 2001. Au premier semestre ses ventes ont crû de 54 %. La société a réalisé six acquisitions et pense atteindre un chiffre d’affaires de 1 milliard de francs.
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