Oracle Launch Box cible les start-up
Adobe voit poindre un concurrent du format PDF
Le classement général: 1 à 98
10 novembre 2000 à 00:00
La tornade “net économie” propulse d’abord les acteurs des télécoms et les sociétésde services. Les constructeurs informatiques résistent bien contrairement aux éditeurs bureautiques et distributeurs.
1 Le dinosaure France Télécom joue les conquérants Attaqué de toutes parts, et avant le “dégroupage” de la boucle locale, son dernier bastion, l’opérateur historique a fait feu de tout bois : introduction en Bourse de ses activités internet, rachat du Britannique Orange… En France, l’opérateur est engagé sur tous les fronts: téléphonie mobile, services internet, développement et déploiement des hauts débits. Et le millésime 1999 est plutôt bon : la filiale France Télécom Mobiles a presque doublé le nombre de ses abonnés sur un an, franchissant le seuil des dix millions ! LCa
3 IBM France en pleine mutation Toujours première entreprise informatique mondiale et premier des acteurs français hors télécoms, Big Blue poursuit sa réorientation vers les services informatiques et l’e-business. Pour 1999, la filiale française affiche une augmentation sensible de sonCA et une réduction de ses pertes -avec toutefois une diminution nette de près de 7 % de ses effectifs. Bien évidemment, IBM a tiré parti du passage à l’an 2000 chez ses clients. Cette manne a moins profité à la France qu’à l’Amérique. LCa
9 CHS Europe acheté par ses cadres 1999, année noire pour la distribution informatique. Après une boulimie d’acquisitions (Métrologie, Merisel, etc. ), la digestion a été très difficile pour CHS. Les résultats français masquent une forêt de pertes. L’entreprise, au bord de la faillite, a été démantelée en fin d’année. L’entité européenne n’a dû son salut qu’à son rachat par son encadrement en décembre. Un rachat d’entreprise par les salariés (RES), parmi lesquels figuraient les principaux patrons français. ODi
33 Cisco, phare de la net économie Année exceptionnelle pour Cisco, qui affiche une santé toujours aussi insolente. Au début de l’année, il a ainsi détrôné pendant quelques semaines Microsoft en tête des valeurs boursières du Nasdacq. Avant d’être à son tour bousculé par Intel, lui-même maintenant en perte de vitesse. Mais ces résultats toujours en progression de 50 % et cette boulimie de rachats (dix-neuf cette année) finissent par inquiéter les analystes et le marché financier : le point de rupture est-il atteint ? JPS
54 EMC mise tout sur le stockage en réseau L’événement aura marqué l’année 1999 chez EMC. Le leader mondial des solutions intégrées de stockage des données numériques d’entreprise a en effet annoncé son offre de réseaux de stockage d’entreprise ESN (Enterprise Storage Network). Une solution qui regroupe dans un seul package les baies intelligentes de stockage Symmetrix Enterprise Storage et Clariion Extended Storage, le Connectrix (commutateur SAN), et le Celerra (serveur de fichiers NAS). EHa
73 3Com libère son Palm Pilot Cette année fiscale s’est terminée par un virage à 90 degrés chez 3Com : le constructeur s’est lancé dans une réorganisation musclée en mars dernier, quelques mois après avoir décidé de rendre indépendante son activité Palm Pilot. A la clé, l’abandon de gammes qui ne rapportaient pas assez ou positionnées sur un marché en déclin (matériels de c?”ur de réseau pour entreprise, modems analogiques), et une réduction des effectifs de 25 % au niveau mondial. ABo
82 Cegid intègre la cha”ne logistique globale Avec 45 000 clients et des liens très anciens avec les experts-comptables, Cegid profite de l’euro et de l’an 2000. La mise à jour des progiciels de gestion permet d’y apporter de nouvelles fonctions. Ainsi, l’éditeur lyonnais a racheté en début d’année Synaptique, éditeur d’un logiciel de gestion de la chaîne logistique globale. L’ambition de Cegid, qui a accru ses investissements et ses effectifs dans le domaine des PGI, est de renforcer ses offres verticales pour la distribution et le négoce. ECh
95 Storagetek dans la tourmente Le pilotage de Storagetek, le constructeur de solutions de stockage basé au Colorado, tient du rodéo. En quatre mois, la firme a assisté aux départs, le 20 juillet dernier, de son PDG, David E. Weiss (remplacé par Patrick Martin, ancien de Xerox), en mai, de son directeur général France, remplacé par François Morel, et, en avril, de deux autres directeurs généraux à l’international. Géré plus que dirigé, Storagetek se devait d’agir afin d’enrayer la chute de son chiffre d’affaires, en baisse de 142 millions de dollars au deuxième trimestre 2000 par rapport à l’année passée, imputable en partie à l’arrêt de lactivité SBG (fourniture de solutions complètes intégrant des logiciels applicatifs)
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