Aux quatre premières places du classement 1999 des cent premières sociétés du marché français des services, on trouve les mêmes incontournables : IBM Global Services, Cap Gemini, Bull Services, et Atos. Mais l’entrée des éditeurs dans le classement et l’exclusion de l’activité conseil n’ont pas été sans influence. IBM Software France et Microsoft France, par exemple, s’introduisent dans les dix premiers.
Parmi les nouveaux entrants, absents du palmarès 1998, la filiale Alcatel NAD se voit hissée à la dix-huitième place, et Compaq France à la vingt-cinquième. Quelques agences Web pointent également le bout du nez : Valoris, Europstat et Fi System, entre la soixantième et la quatre-vingt-dix-septième place.Plus significatif encore, les taux de croissance de certains prestataires: Fi System prend la tête avec + 139,73 %, devant Team Partners (+ 98,75 %), l’éditeur BMC (+ 86,67 %), Europstat (+ 76,23 %) et Focal (+ 70 %). De son côté, le classement des chiffres d’affaires est, lui, demeuré relativement stable.Le faible nombre de fusions-acquisitions et le gel des projets à l’arrivée de l’an 2000 expliquent cette situation. GFI Informatique et Unilog se maintiennent ainsi grâce aux rachats qu’ils ont engagés. A l’opposé, sans croissance externe, Alten ne parvient pas à tenir ses 60 % d’augmentation de chiffre d’affaires de 1998. Il perd trois places et se retrouve trentième.
Le classement ne tient compte que des ventes de services. Ainsi, Altran, dont seul un quart du CA 1999 provient des prestations, dégringole de la sixième à la quarante-deuxième place. Situation similaire pour Arès : douzième en 1998 avec la totalité de ses activités d’ingénierie et de distribution, il devient quarante-quatrième.
L’arrivée des éditeurs est une autre cause de déclassement de certaines firmes. Cinquième en 1998, Sema Group, qui réalise à peine 10 % de croissance, rend une place à IBM Software France. Andersen Consul- ting France, huitième, se fait souffler la septième place par Microsoft. Il faut dire que le chiffre d’affaires de ce dernier, hors ventes OEM, atteint 3,4 milliards de francs (+ 23 %).
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