Compléments idéaux des téléviseurs haute définition, les lecteurs Blu-ray sont également capables de lire des DVD avec une excellente qualité, ainsi que les principaux formats de fichiers multimédias.
Vous avez acheté récemment un téléviseur HD et vous êtes cinéphile ? Dans ce cas, le passage par la case Blu-ray semble être l’étape suivante. Le Blu-ray, c’est le successeur du DVD-vidéo : les vidéos sur ce type de disque possèdent une résolution de 1 920 x 1 080 points, contre 720 x 576 points pour le DVD. Ainsi, vous bénéficiez d’une image plus précise et plus réaliste : appréciable sur un téléviseur de grande taille. Bonne nouvelle, ces lecteurs deviennent enfin abordables : comptez 250 euros environ pour un appareil performant, et la chute des prix n’est pas terminée. Il faudra juste acheter en plus un câble HDMI car les fabricants persistent à ne pas le fournir. Dommage aussi que le prix des films soit encore élevé (environ 30 euros en Blu-ray contre 20 euros en DVD). Cependant, inutile de remplacer tous vos DVD par leur équivalent en Blu-ray. En effet, les lecteurs que nous avons testés possèdent tous une fonction de mise à l’échelle (upscaling) qui augmente la résolution d’un film sur DVD pour la faire correspondre à celle du Blu-ray. Cette opération met en œuvre un calcul complexe de points supplémentaires par interpolation, mais la qualité est au rendez-vous, comme l’a constaté notre jury de tests. Bref, vous pouvez acheter en Blu-ray seulement les nouveaux films qui vous intéressent.
Des réactivités variées
À l’issue de ce comparatif, un constat s’impose. En lecture de Blu-ray, la qualité d’affichage est quasi identique d’un modèle à l’autre. En un mot : superbe. En revanche, des écarts importants apparaissent sur la réactivité des lecteurs. Ainsi, leur mise en marche prend entre 16 et 32 secondes ! De même, comptez entre 18 et 37 s pour lancer la lecture d’un disque ! Énervant à la longue… Les fabricants ont encore des progrès à faire dans ce domaine ; certes, Panasonic propose un mode de démarrage rapide (13 s), mais cela implique une mise en veille partielle avec, à la clé, une consommation électrique plus élevée.Compatibilité ascendante oblige, les platines de salon Blu-ray lisent également les DVD-vidéo et les CD-audio. Mais les fabricants ont également prévu la reconnaissance des formats multimédias les plus couramment utilisés. Ainsi, tous les lecteurs que nous avons testés acceptent les fichiers MP3, JPeg et DivX/Xvid (avec quelques limitations cependant). Vous pouvez graver ces fichiers sur un CD ou un DVD ou, plus simplement, les stocker sur une clé ou un disque USB à brancher sur le port USB Host du lecteur. Méfiance, cependant, avec les disques externes car la plupart des modèles n’acceptent que le formatage en Fat32, ce qui limite la taille des fichiers à 4 Go.Les platines Blu-ray sont également compatibles avec le format vidéo AVCHD utilisé dans certains caméscopes numériques. Par exemple, vous pouvez lire directement les enregistrements AVCHD réalisés sur carte mémoire SD/SDHC avec les deux platines Panasonic.
Les promesses du BD-Live
Il reste cependant un grand absent : le conteneur de fichier MKV associé au codec H.264. Ce format est le mieux adapté pour les fichiers contenant de la vidéo en haute définition et, hélas, seul le lecteur BD370 de LG l’accepte.Outre une plus grande finesse d’image, le Blu-ray apporte plus d’interactivité par rapport au DVD grâce à la technologie BD Live. Cette fonction télécharge des suppléments sur Internet (les lecteurs disposent d’une interface réseau filaire Ethernet, voire du Wi-Fi sur certains modèles), tels que des vidéos supplémentaires ou des fiches d’information. Elle nécessite cependant un espace de stockage sur le lecteur (mémoire interne, clé USB, carte mémoire SD, etc.). Le concept est séduisant mais rares sont les titres qui en tirent vraiment parti. Surtout, l’utilisation de cette interactivité se révèle trop lente sur un grand nombre de lecteurs. Bref, la technologie BD-Live est prometteuse mais manque encore de maturité.
