Ambiance de fête et corbeille comble au Palais Brongniart hier soir où le Cigref fêtait ses trente ans d’existence. Le Club informatique des grandes entreprises françaises rassemble aujourd’hui 106 adhérents qui représentent 120 000 informaticiens et plusieurs centaines de milliers d’utilisateurs.Forts de cette représentativité, les divers intervenants du Cigref ont une nouvelle fois appelé les fournisseurs à surveiller leurs tarifications, jugées parfois excessives, et la qualité de leurs produits et services.En trente ans, l’informatique s’est démocratisée, à tel point que “certains jeunes l’utilisent sans le savoir”, remarque Jean-Pierre Corniou, président du Cigref et directeur des systèmes d’information de Renault.De l’euro à l’e-business, la synthèse des travaux réalisés par le club retrace les principales préoccupations des directeurs informatiques des grandes entreprises. Gestion des connaissances, télécoms et sécurité ou nouvelles technologies… le Cigref a permis aux responsables informatiques de mettre en commun le meilleur de leur expérience.Cet anniversaire sera aussi l’occasion de recentrer le positionnement du directeur informatique et de son équipe à l’heure où les technologies sont ?” enfin ? ?” devenues stratégiques dans l’entreprise.” Nous, informaticiens d’entreprise, ne sommes pas une force supplétive de mercenaires apatrides, clame Jean-Pierre Corniou. Nous sommes au c?”ur de nos entreprises pour les faire évoluer. “Le Cigref poursuit aussi son évolution. Premier axe stratégique pour l’année à venir : l’ouverture à l’international. Le club prépare pour l’automne 2001 un séminaire qui rassemblera plus d’une centaine de collègues étrangers, européens pour commencer. Second axe de développement des activités : la création et l’animation d’une communauté virtuelle sur son site, qui inclut un portail de services et “une approche dynamique des échanges à travers le Web”, indique le président.
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