La configuration testée dispose de quatre processeurs double c?”ur AMD Opteron 885 cadencés à 2,6 GHz. En termes de performances, les résultats sont bons. Premier au test de rapidité processeur (sessions
SSL) avec 5 622 transactions par seconde, le ProLiant DL 585 reste également devant ses compétiteurs lors des tests de transactions Web et en matière d’accès à la mémoire.Sa densité est également bonne. En effet, le serveur accepte un doublement des 16 bancs mémoire par l’adjonction de cartes filles pouvant accueillir des barrettes d’une capacité de 4 Go. Ce qui porte alors la capacité
totale à 128 Go, contre 64 Go pour Sun, et seulement 32 Go pour les serveurs d’IBM et de NEC. Grâce aux choix de disques série de type SAS au format 2,5 pouces, le stockage se densifie également.A l’instar du modèle IBM, l’administration se révèle très complète. Celle du contrôleur et des disques pilotés en mode Raid 0 et 1 s’effectue avec le logiciel ACU. Les logiciels Insight Manager et HP OpenView servent pour
administrer le serveur avec l’environnement Windows de Microsoft. Pour sa part, la maintenance est aisée. Chaque processeur double c?”ur est hébergé sur une carte fille extractible à froid, qui accueille aussi les bancs mémoire associés au
processeur. Le capot coulissant permet d’accéder directement aux emplacements des cartes d’extension.De plus, l’ensemble des diodes de diagnostic est visible directement depuis la façade grâce à une découpe. Chez IBM, la consultation des diodes réclame l’ouverture d’un tiroir, ce qui est moins pratique. Autre facilité, les
alimentations sont remplaçables à partir de la façade, ce qui évite d’ouvrir le capot et de jongler avec le câblage. Enfin, le ProLiant DL 585 consomme 0,55 kWh, soit environ deux fois moins d’énergie que ses homologues équipés de
processeurs Xeon. Cette consommation est toutefois légèrement supérieure à celle du modèle de Sun. Un état de fait auquel Intel vient de remédier avec sa révision Woodcrest sur des configurations, il est vrai, biprocesseurs double c?”ur.La température en sortie de tuyère est de 32,6?’ C, soit 9 degrés de moins que celle mesurée pour le serveur d’IBM, ce qui est remarquable. Un résultat dû certainement à la grande quantité d’air expulsé à l’heure,
296,8 mètres cubes/heure contre 177,1 mètres cube/heure pour le modèle de Sun. Cependant, un châssis uniquement constitué par ce type de serveur pourra provoquer une élévation de la température dans les salles informatiques. D’où la
nécessité d’une climatisation adaptée. Le prix de la configuration testée demeure compétitif.
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