Depuis plus de dix ans, quand on n’a pas les moyens (ou l’envie) d’acheter un ordinateur Apple et qu’on veut tout de même utiliser macOS, l’astuce consiste à utiliser des logiciels de bidouillage, aller sur les forums et choisir les bons composants. Puis on assemble tout ça, et voilà : vous avez un hackintosh, une machine avec macOS moins chère que chez Apple – et qui peut partir en vrille à la prochaine mise à jour, mais c’est le jeu…
Les détenteurs de ce type de machines se réjouissent donc de la prise en charge par OpenCore, meilleur logiciel d’installation de macOS sur PC, de la 12e génération de processeurs Core d’Intel, les « Alder Lake ».
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Une belle performance de rétro-ingénierie qui permet de profiter de quasiment toutes les fonctionnalités de macOS Big Sur – tout dépend du matériel employé – à moindre coût.
Mais aussi belle la performance soit-elle, cet énième exploit sonne aujourd’hui comme un chant du cygne. Si le dernier Mac Pro sorti en 2019 implique qu’Apple va continuer encore un temps de supporter x86, le virage vers les puces ARM touche désormais tous ses PC portables (sauf un), l’iMac entrée de gamme et tout le reste doit suivre d’ici à 12 mois.
Si vous déroulez l’article original d’Ars Technica, on voit poindre dans les commentaires les différents profils qui ont utilisé, voire utilisent toujours un hackintosh. Si on pense aux développeurs fauchés et autres bidouilleurs, il faut aussi penser à certains métiers qui ont besoin de « vieilles » applications, mais surtout… au reste du monde.
Ainsi des témoignages de Sud-Africains ou de Brésiliens qui n’ont simplement pas les moyens de se payer des machines Apple. Dans le cas du Brésil, il faut savoir que tout produit électronique non assemblé sur place coûte le double de son prix « normal », un mac mini 1300 $ s’affichant là-bas à 2600 $…
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Les hackintosh vivent leurs dernières années et leur gloire est passée. Mais quelle performance et quelle longévité !
Source : Ars Technica
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