Dell l’avait annoncé, la fin de l’année serait moins brillante que prévue. Les bénéfices nets du fabricant ont effectivement fondu au quatrième trimestre, avec une croissance de seulement 3 %. Sur l’ensemble de l’exercice 1999, le chiffre d’affaires a progressé de 38 %, à 25,2 milliards de dollars (25,5 milliards d’euros) et le bénéfice net a enregistré une croissance de 27 %, à 1,8 milliard de dollars (1,82 milliard d’euros). Pour justifier ses performances, somme toute relativement décevantes – le fabricant était habitué à une croissance de 50 % -, Dell ne manque pas d’explications : l’effet an 2000, les difficultés d’Intel à fournir ses nouveaux processeurs, la hausse du prix des mémoires, la fin des programmes de défiscalisation en Scandinavie, etc. Mais, comme l’a fait remarquer prosaïquement Éric Meurice, directeur général de Dell Europe :
“Une société qui dépasse les 20 milliards de dollars de chiffre d’affaires ne peut espérer cro”tre éternellement avec des ratios de 50 %.”
Le modèle Dell a aussi ses limites.
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