Père Noël est inquiet. Il va passer l’an 2001. Mine de rien, il est dans ses petits souliers… Toutes ses succursales .com ?” il y en aurait encore trois mille en France ?” jouent cette année à quitte ou double. Les Amazon, Fnac, Rueducommerce, Châteauonline et autres pourvoyeurs de cadeaux à deux clics tablent sur des taux de croissance de nos envies allant jusqu’à 300 %, encouragés qu’ils sont par certains organismes de prévision qui estiment que les Français devraient, cette année, investir près de 2 milliards de leurs francs moribonds (300 millions d’euros) dans le plaisir d’offrir. Soit deux fois plus que l’an passé. Dans l’ensemble de l’Europe, prédit par ailleurs Forrester Research, l’augmentation des achats en ligne serait de 160 % pour 4,1 milliards d’euros. Aux Etats-Unis, où les festivités s’ouvrent dès la fin novembre avec Thanksgiving, les nouvelles sont tout aussi rassurantes : on dépassera les 40 % de croissance. Mais père Noël n’est pas rassuré. La sécurité des paiements ?” à tort ou à raison ?”, la logistique encore trop approximative ?” on ne passe pas impunément de la culture du traîneau à celle du colissimo ?”, et les sites encore trop compliqués ?” un bon quart d’internautes perd toujours patience avant de valider un achat ?” indisposent encore trop le chaland numérique. En cette fin d’année 2001, c’est peu ou prou lavenir immédiat du commerce électronique qui dépend de ses performances, à père Noël. Souhaitons-lui de joyeuses fêtes.
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