La rumeur va peut-être vite en besogne. A défaut de s’accorder sur le repreneur, elle a un effet positif immédiat. Elle entraîne un regain d’intérêt autour du titre de l’éditeur. Au cours des derniers jours, l’action Baan a rebondi : après avoir atteint son cours plancher en début de semaine dernière, à 1,15 euros, elle a bondi à 2,99 euros jeudi.Reste qu’il est difficile de connaître le nom de la société intéressée par Baan, ou par ce qu’il en reste. Au cours de ces derniers mois, l’éditeur a déjà cédé certaines activités. Oracle serait interessé par Aurum, qui édite les outils de gestion de la relation client, et qui a été filialisée. Mais Oracle, pas plus que Baan, ne commente la rumeur.D’ailleurs, Oracle n’est qu’un repreneur parmi d’autres. Invensys, un éditeur britannique de logiciels pour les industries chimiques et pharmaceutiques serait aussi sur les rangs. L’éditeur, en lui apportant ses solutions destinées aux industries manufacturières et techniques comme Boeing, compléterait son offre.
Objectif : retour à l’équilibre
Parmi les autres repreneurs, les noms de Geac, Computer Associates et BMC sont les plus cités. D’autres noms circulent : après Bull, ce sont les noms d’intégrateurs comme EDS, Sema Group ou Cap Gemini qui sont avancés.Pour sa part, Rob Ruijter, le nouveau directeur financier de Baan s’efforce de maintenir la société à flot. Il a annoncé un objectif de retour à l’équilibre à la fin de l’année, ou au premier trimestre 2001. Une modification de la structure de distribution des logiciels est prévue. Elle mettra désormais laccent sur les ventes indirectes qui devraient lui permettre de rester proche de ses clients.
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