Les
TextML Server et autres
Tamino vont devoir affronter un nouveau concurrent : XediX. Une brique technologique développée il y a trois ans pour les besoins d’archivage du CEA (Commissariat à
l’énergie atomique).Son architecture, prévue pour des volumes de données allant jusqu’au téraoctet, repose sur un interpréteur XML et un système de fichiers lui permettant de garder la trace de la moindre balise d’un document XML.
‘ Nous obtenons ainsi un niveau de détail assez fin, contrairement à certains outils concurrents qui enregistrent un fichier XML comme un tout, explique Didier Courtaud, assistant technique du CEA. Un autre
intérêt est de pouvoir extraire de la base par des requêtes XPath des fragments de divers documents, afin de constituer un nouveau fichier. ‘Fonctionnant avec Unix ou Linux, XediX stocke aussi des fichiers vidéo référencés dans des fichiers XML. La base dispose d’un système de gestion des droits d’accès intégré, accessible à travers une interface web. En
revanche, certaines fonctions avancées, incluses notamment dans Tamino, font défaut, comme les dispositifs internes de réplication ou de répartition de charge.
Vendue comme une solution
La commercialisation de XediX est assurée par AM2 Systems, une émanation de l’Inria. ‘ Il n’était pas question de vendre XediX comme base de données XML, justifie Alain Michard, président
d’AM2 Systems, c’est un concept trop technologique. Il est plus judicieux de l’insérer dans une solution globale de gestion de documents ou d’archivage de données à long terme. ‘AM2 Systems se déclare cependant prêt à commercialiser XediX à des intégrateurs. Preuve de cette politique, le prix de la base n’est même pas fixé, Pierre Michard se contentant d’affirmer qu’il se situera dans une
fourchette de 15 à 30 % du prix global de la solution de gestion documentaire d’AM2, qui débute à environ 30 000 euros ht.
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