Qu’il s’agisse de Pocket PC ou de Palm, ces petits outils se révèlent être de véritables gouffres en termes de maintenance.En 1999, notre société avait opté pour un modèle unique pour tout le groupe. À cette époque, nous avions prévu que 700 personnes seraient, à terme, équipées de ces appareils. Un an et demi plus tard, le premier problème apparu ne
porta pas sur l’exploitation proprement dite de ces PDA, mais sur la vitesse de renouvellement des matériels.Que ce soit chez palmOne ou chez HP, les gammes comportent de multiples modèles sans cesse remplacés par de nouveaux. Et l’essor des technologies wi-fi, Bluetooth et des cartes mémoire ne fait qu’accélérer le phénomène.Autre écueil : les outils permettant de synchroniser ces PDA avec les logiciels tiers (Outlook ou Notes) ont souvent des fonctionnements aléatoires et très dépendants de l’administration du PDA. Si, par malheur, un utilisateur
installe un logiciel un peu exotique sur son PDA, des dysfonctionnements apparaîssent, nécessitant l’intervention du service informatique.J’ai déjà vu un technicien s’escrimer pendant plus de quatre heures à synchroniser le PDA d’un utilisateur ! Pour canaliser ces problèmes, les entreprises devront vraisemblablement instaurer une
maintenance de ces machines à l’image de celle qui existe déjà pour les postes de travail. Par exemple, en verrouillant les matériels pour éviter toute modification par l’utilisateur.Quand on sait que le prix d’achat d’un PDA ne représente que 10 % de son coût réel, on imagine les économies que réaliserait une société sachant dicter des règles efficaces d’utilisation.* MM. Red, Green, Yellow, Blue et Purple sont cadres dans des services informatiques. Chaque mercredi, à tour de rôle, ils vous font partager le fruit de leur expérience.Prochaine chronique mercredi 12 mai
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