L’année 2001 s’est terminée sur une note d’optimisme pour l’investissement privé aux Etats-Unis. Après trois trimestres consécutifs de baisse, le quatrième trimestre a vu le volume de financement des start-up se stabiliser, selon une étude de la National Venture Capital Association (NVCA), menée par PricewaterhouseCoopers.Le montant global de l’investissement a atteint 7,14 milliards de dollars au dernier trimestre 2001, contre 7 milliards au troisième trimestre. La chute des investissements, observée en 2001, s’interrompt enfin, après une baisse de 51 % au premier trimestre ?” à 10,4 milliards de dollars ?”, puis de 21 % au deuxième trimestre ?” à 8,2 milliards de dollars .Mais l’on reste encore loin des chiffres spectaculaires du printemps 2000, où les start-up s’étaient partagé 26,3 milliards de dollars en trois mois de temps. Le différentiel entre ces 7,14 milliards et les 26,3 milliards obtenus il y a deux ans pourrait laisser croire à une pénurie des investissements. Mais ce serait oublier que l’époque de la bulle Internet sur les marchés financiers appartenait au domaine de ” l’exubérance irrationnelle “, selon le mot d’Alan Greenspan, directeur de la Réserve fédérale américaine.
Retour à la normale
Ainsi, pour l’ensemble de l’année 2001, les investissements en capital-risque retrouvent le niveau des montants recensés avant les excès de la bulle Internet. En 2001, ils sont même supérieurs à ceux de 1998.Dans le détail, l’industrie des biotechnologies et celle de l’édition de logiciels bénéficient d’une reprise des investissements, respectivement de 22,5 % et 14 %. Cette tendance, déjà remarquée lors du 3e trimestre, est encore plus forte à la fin de l’année.Contrairement aux deux années précédentes, les investissements des capital-risqueurs sont plus destinés à l’aide au développement de sociétés existantes quà la création de nouvelles entreprises.
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