Passer au contenu

Le capital-risque frémit

Fin septembre 2001, nous notions qu’un nombre grandissant de PMI, contraintes par les turbulences des marchés à renoncer à leur introduction en Bourse, se tournaient vers…

Fin septembre 2001, nous notions qu’un nombre grandissant de PMI, contraintes par les turbulences des marchés à renoncer à leur introduction en Bourse, se tournaient vers le capital-risque. Avec le danger, néanmoins, de trouver porte close chez ces bailleurs de fonds. En 2001, les sociétés d’investissement, échaudées par les faillites, étaient en effet occupées à maintenir sous perfusion les jeunes pousses de leur portefeuille. L’amorçage était frappé de plein fouet, les montants investis diminuaient. Au dernier trimestre, les levées de fonds à plus de 2 chiffres se comptaient sur les doigts de la main. Avec ses 23 millions d’euros levés, Maiaah, l’opérateur de réseau privé virtuel, s’assimilait à un ovni. Les biotechnologies faisaient déjà office de secteur refuge : Exon Hit Therapeutics, spécialisée dans l’analyse qualitative des gènes, levait 30 millions d’euros en décembre dernier. Aujourd’hui, les capital-risqueurs semblent reprendre le chemin des investissements. Le nombre d’opérations augmente. À tel point que Gonzague de Blignières, le directeur général de Barclays Private Equity France, affirme que cette année, “le capital-risque se présentera comme une alternative à lintroduction en Bourse “.

🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.


HP