Contrôler ses frais passe par le bilan du TCO et des outils permettant un point financier périodique.
Lorsqu’on évoque l’optimisation du coût de son informatique, on pense spontanément au TCO, c’est-à-dire au Total Cost of Ownership, cher au Gartner Group. Ce dernier peut être considéré comme un contrôle de gestion appliqué à l’informatique, qui n’est que le point de départ – néanmoins essentiel – du projet. Une mesure étalon, qui permet ensuite à l’entreprise de souligner les progrès effectués.Le TCO est une photographie du ratio entre les coûts directs (facturation du matériel, des logiciels et services de support associés et les salaires des informaticiens) et indirects (formation sauvage ou non, entraide, indisponibilité du système, développements internes).Un lien étroit existe entre la qualité du support, la disponibilité, etc. et le coût total de l’informatique. Si bien que “le TCO n’est plus envisagé à l’aune d’une simple réduction des coûts, mais selon l’optimisation de ceux-ci par rapport à la qualité de services “, dit Philippe Chauvin, directeur de Parsys Consulting (activité conseil du loueur informatique du même nom). Ce lien est pris en compte par les constructeurs, les cabinets d’études et de conseil, les loueurs informatiques, etc. Certains vont plus loin, à l’instar d’IBM Global Services, qui, par exemple, ajoute aux deux paramètres (coût et qualité de services) les concepts d’hétérogénéité de l’environnement et de maturité des processus de support.L’étape TCO contraint généralement l’entreprise à faire appel à un prestataire externe, mais elle peut ensuite gérer seule le projet. Il s’agit, en effet, de pérenniser la mesure du coût et de la qualité de service via la mise en place de tableaux de bord associés aux reportings. L’entreprise disposera ainsi d’un référentiel pour améliorer le service rendu. Un vaste chantier jamais totalement abouti.