En contrepartie de l’accès gratuit à Internet, l’abonné devrait ainsi installer un logiciel de traitement de données. Ce logiciel servirait à analyser des données provenant de laboratoires pharmaceutiques qui paieraient le fournisseur d’accès à Internet (FAI) pour cela.Juno est l’un des plus importants FAI gratuits outre-Atlantique. A la fin 2000, il possédait quelque 4 millions d’abonnés actifs et affichait un chiffre d’affaires annuel de 114 millions de dollars. Mais il en perdait 131 millions sur la même période.Pour remonter ses finances, le FAI a lancé une version payante de ses abonnements, avec accès à haut débit. Il vient en outre d’annoncer ce programme de calcul distribué, baptisé ” virtual supercomputer project “.Dans un premier temps, ” virtual supercomputer project ” sera proposé et non imposé aux abonnés gratuits, mais à terme, il devrait être obligatoire. Son fonctionnement s’inspire des autres programmes de calcul distribué déjà existant, comme Seti. Il suffit d’installer un logiciel sur son ordinateur qui régulièrement télécharge des données, les traite puis les renvoit à Juno. Il ne se déclenche qu’en mode économiseur d’écran.Pour mettre au point le programme, Juno a débauché le directeur d’un fabricant de matériel de recherche biotechnologique.Il reste que le FAI n’a pas encore trouvé d’entreprises prêtes à payer pour son programme. Certes, les internautes sont naturellement très amateurs de ce genre d’économiseurs d’écran ” utiles “. Cependant de nombreuses entreprises exploitent déjà gratuitement cet engouement et certaines rémunèrent même les utilisateurs.Dans ces conditions, il nest pas évident que le modèle payant de Juno les intéresse.
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