La plupart des pays de la planète ont passé l’épreuve du bug de l’an 2000 sans ‘problèmes significatifs’, s’est félicité tôt samedi le conseiller du président Bill Clinton pour le bogue, John Koskinen, alors que la plus grande partie de la planète avait déjà franchi le cap de l’an 2000.
Il a ajouté qu’aucun problème n’avait été signalé samedi matin aux Etats-Unis. Beaucoup d’experts s’accordaient cependant à tempérer le soulagement général en soulignant qu’il faudrait attendre au moins le début de la semaine et même la mi-janvier pour tirer toutes les conclusions de ce passage à l’an 2000. Il est trop tôt pour crier victoire, a lancé John Koskinen, mais nous sommes satisfaits des conditions dans lesquelles se déroule la transition.
La prochaine date à surveiller sera lundi, le premier jour de véritable reprise pour les banques, les entreprises et les administrations après le week-end du Nouvel An. Les rares incidents enregistrés à travers le monde et attribués au bug informatique, près de 24 heures après l’entrée des premiers pays du Pacifique dans l’an 2000, étaient tout à fait mineurs.
Un responsable américain chargé du contrôle du bug informatique, Bruce McConnell, a relevé des problèmes d’impression de tickets dans des parkings en Islande, ou des convocations pour des tribunaux en Corée du Sud, portant comme date l’année 1900. Quelques navires en mer ont également rencontré quelques problèmes liés au bug, qui ont été rapidement corrigés.
Une étape cruciale a été franchie samedi à 00H00 GMT, heure de référence de tous les contrôles aériens de la planète. Là aussi, tout s’est passé le plus tranquillement du monde. Le message de l’Association internationale du trafic aérien (IATA) à Montréal se résumait samedi matin à ‘rien à signaler’. ‘Les unités de coordination régionales continuent à indiquer des opérations de transport aérien normales’ a indiqué l’IATA. Le géant de l’aéronautique Boeing a également annoncé dans la nuit de vendredi à samedi avoir franchi l’an 2000 sans problème apparent.
En Europe, on attendait avec crainte ce qui se passerait à Tchernobyl et dans les autres centrales nucléaires ainsi que du côté des missiles stratégiques de l’ex-URSS. Mais près de 24 heures après le passage des premiers pays de la planète à l’an 2000, aucun missile fou n’avait décollé de Russie, les centrales nucléaires tournaient normalement, la planète n’était pas privée d’électricité et les gens pouvaient toujours retirer de l’argent des distributeurs automatiques. Ces distributeurs ‘fonctionnent, enregistrant et traitant les transactions sans problèmes’, a affirmé depuis Washington le conseiller du président Bill Clinton pour le bug, John Koskinen.
Le monde a entamé l’an 2000 avec optimisme. Et le seul problème technique du réveillon du millénaire ne semblait devoir être qu’un inconvénient coutumier de tous les 31 décembre à minuit: lencombrement temporaire des lignes téléphoniques.
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.