En deux ans, le budget de fonctionnement de la Hadopi aura été divisé par deux. En 2012 il approchait les 12 millions d’euros. Selon Les Échos, qui révèle les prévisions budgétaires pour la culture, il s’effondrera de 25% pour passer de 8,4 millions d’euros cette année à 6 millions en 2014.
Alors que le transfert des pouvoirs de la haute autorité vers le CSA (Conseil supérieur de l’audiovisuel) est à l’ordre du jour, le gouvernement éteint peu à peu la Hadopi en baissant ses possibilités financières.
Avec une enveloppe de 6,5 millions, la haute autorité perd toutes ses possibilités d’actions. En effet, les frais de personnels s’élèveraient déjà à 5,4 millions d’euros. Le reste ne va pas pouvoir servir à grand-chose.
L’an dernier, après l’annonce d’une réduction de budget, Marie-Françoise Marais, présidente de la Hadopi, s’insurgeait de ces décisions. À l’époque, elle indiquait avoir encore « les moyens de poursuivre » et précisait que ses équipes iraient « au-delà de ce que l’État nous demande. » Désormais, cela risque de devenir plus difficile de remplir une mission.
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