Le portail, qui a déjà fait ses preuves aux Etats-Unis, mettra en ligne, dès le 15 mars prochain, l’ensemble de son offre : un logiciel de CAO, une suite de logiciels de calcul et d’optimisation de structure, un extranet pour la gestion de projets entiers et un moteur de recherche sur les produits industriels de la construction. Les logiciels sont commercialisés selon deux modes : acquisition définitive ou abonnement.
“Avec ce portail, nous souhaitons remettre l’architecte au centre de la maîtrise d’?”uvre “, affirme Philippe Loup, directeur marketing de Bricsnet France. “C’est déjà le cas, rétorque-t-on à l’Union nationale des syndicats français d’architectes (UNSFA). En outre, même si l’évolution vers l’informatique de la profession a été bonne, le saut technologique semble trop important.” Et l’organisme de souligner une faiblesse récurrente de ce type de sites : l’impératif de rassembler des professionnels, sans pour autant proposer de contenu directement exploitable.
Sociétés de services contre organismes professionnels
Quoi qu’il en soit, les sites portails autodéclarés ciblant les professionnels du bâtiment montrent un appétit pour un marché juteux. Batiweb, Interbat, demain Bricsnet, et après-demain, Project.com. Leur objectif consiste à réunir au sein d’un même espace de travail virtuel les architectes, promoteurs, constructeurs et autres fabricants de matériaux. Le modèle économique : cibler les prescripteurs (les architectes), vendre de l’espace publicitaire aux fournisseurs, puis proposer des services payants du type ” gestion de projets en ligne “, ou ” accès à distance à des logiciels “… Avec, en plus, la concurrence des organisations professionnelles à but non lucratif, telles que l’UNSFA, qui proposent dores et déjà un fort contenu à leurs adhérents… déjà conquis.
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