Alors que la mode est à la délocalisation, Elonex a choisi de concentrer l’ensemble de sa fabrication à Rousset près d’Aix-en-Provence. L’assembleur informatique britannique y possède une unité de production flambant neuve depuis près
de deux ans.’ L’usine du Rousset est plus récente que celle de Londres. Ses coûts de production sont plus compétitifs. Nous avons choisi de fermer notre site de production britannique pour rapatrier la totalité de notre
production européenne dans le sud de la France. Nous avons étudié la possibilité de délocaliser dans les pays de l’Est, mais surtout nous n’aurions plus eu de réactivité ‘, justifie Remi Lechanoine, PDG d’Elonex France.La réactivité est un critère primordial pour l’assembleur informatique, car Elonex fabrique à la commande pour ses clients des ordinateurs sur mesure. L’idée de délocaliser dans les pays de l’Est a été rapidement abandonnée au profit de
la France. D’autant qu’en informatique, à l’inverse du textile, la main d’?”uvre ne compte que pour une infime partie dans les coûts de production. Aussi, les économies réalisées auraient-elles été plutôt faibles. Elles auraient, en outre, été
en partie englouties dans les frais de transport nécessaires au rapratriement des machines en Europe de l’Ouest.
Quarante nouveaux postes
Au final, Elonex a préféré miser sur les économies d’échelle et de rationalisation logistique. Sa production sera désormais centralisée dans le sud de la France. Le fabricant y emploie déjà une quarantaine de salariés et devrait
recruter d’ici peu quarante personnes supplémentaires. Des manutentionnaires, des monteurs ou contrôleurs qualité, etc. sont recherchés pour atteindre une production annuelle de 75 000 unités d’ici à la fin décembre. Quant aux soixante
salariés britanniques, ils devraient être réorientés pour moitié seulement dans une activité de service ou de maintenance de hot line.Elonex prévoit de réaliser un chiffre d’affaires de 40 millions d’euros en 2005. Les ventes de son dernier-né ne devraient guère peser sur ses revenus. Le Lumina, un téléviseur plat LCD intégrant un ordinateur entre tout juste en
phase de fabrication. A 3 500 euros l’unité, il s’adresse surtout aux professionnels comme les hôteliers, ou les grands comptes désireux d’équiper leurs salles de réunion. Toutefois, lassembleur informatique est en passe de finaliser des
partenariats avec de grandes enseignes pour cibler le grand public. Remi Lechanoine précise : ‘ Nous restons positionnés sur le marché professionnel. Nous faisons de rares incursions dans le marché grand public, seulement
quand nous pouvons proposer un produit nous différenciant. ‘
🔴 Pour ne manquer aucune actualité de 01net, suivez-nous sur Google Actualités et WhatsApp.