Le FinePix HS10 nous l’avions testé et apprécié (notre test du Fujifilm HS10). Fujifilm ne se trompe donc pas en présentant en ce début d’année 2011 le successeur de ce bridge au long nez, le FinePix HS20EXR. HS20 parce que c’est la dernière mouture, EXR parce que Fujifilm intègre enfin sa technologie maison dans son boîtier phare (Fujifilm ne fait plus de reflex).
Le même museau
Grand-angle 24 mm, téléobjectif pointant à 720 mm (!), le HS20 est, comme son petit frère le HS10, doté d’une plage optique impressionnante représentant un zoom x30. Ce qui lui confère une grande polyvalence dans la prise de vue. Attention cependant à ne pas croire pouvoir utiliser le zoom au maximum si facilement : à 720 mm, l’optique du HS10 produisait des clichés très mous et souvent assez flous (la stabilisation mécanique peut avoir du mal avec de telles amplitudes) et il y a fort à parier que celle de ce HS20 soit la même. Dans la majeure partie des cas, le pied sera obligatoire (au-delà de 300-400 mm).
Le capteur de toutes les interrogations
Fujifilm passe d’un capteur CCD 10 Mpix à un capteur EXR (plus sensible dans les basses lumières) CMOS de… 16 mégapixels ! Une définition qui rend possible de plus larges agrandissements mais qui laisse planer le doute : la limite du HS10 était le traitement des images en basses lumières. Comment améliorer cela en ajoutant des photosites (les mégapixels) et donc diminuer la quantité de lumière disponible pour chacun ?
C’est une équation que nous ne résoudrons qu’une fois l’appareil en main, mais Fujifilm a intérêt d’avoir travaillé à la fois la qualité optique, la sensibilité de son capteur et le traitement numérique… un gros chantier ! Les sensibilités sont limitées à 3 200 ISO en pleine définition (L : 4 608 x 3 456 points), 6 400 ISO en 3 264 x 2 448 points (M) et 12 800 ISO en 2 304 x 1 728 (S).
Bel écran, vidéo Full HD & RAW
L’écran du HS10 affichait 230 000 points sur une diagonale de 7,6 cm, celui du HS20 reprend la même dimension mais double le nombre de points à 460 000 : une définition bien plus confortable pour évaluer la qualité des clichés. La vidéo reste du même acabit que pour le HS10, à avoir du bon Full HD (1 920 x 1 080 pixels) à 30 images par seconde. Côté qualité photo, on a toujours droit à du Jpeg et du RAW, ce qui permet plus de latitude pour le développement numérique des clichés.
Prévu pour ce mois de février, le FinePix HS20EXR s’affichera à 449 euros. On attend de pied ferme de pouvoir juger la qualité d’image.
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