Il ne
faut cependant pas trop s’enflammer sur le zoom: sans trépied bien
stable, d’excellentes conditions lumineuses et un sujet lent ou
immobile, les 624 mm seront difficilement exploitables.
Ajoutant
une autre corde à son arc, cet appareil de 12 Mpix dispose d’un écran
amovible de 7,6 cm de diagonale, pour les prises de vue acrobatiques -photographier la «galinette» sur terrains accidentés demande une certaine agilité- ou des situations plus communes comme le concert de
la fête du village breton de Plufur. Il est agréable que Nikon
propose ce type de dispositif, très apprécié des photographes, car il
garantit de pouvoir faire ses cadrages en toutes circonstances et de ne
pas trop compter sur la chance pour faire un cliché net bras tendu.
Côté
sensibilité, Nikon annonce deux plages: de 64 à 800 ISO en mode normal
et jusqu’à 6400 ISO en mode étendu. Si on ne doute pas de la maîtrise
de Nikon dans le domaine des hautes sensibilités sur reflex, il ne faut
pas trop rêver non plus, les capteurs des compacts et bridges étant
largement plus petits.
Pour une utilisation plus sport, le P90
dispose d’une cadence de tir de 15 vues par seconde avec une fonction
de pré-enregistrement, à l’image de ce que Casio est capable de faire
avec son EX-F1 ou ses nouveaux compacts high speed. L’inconnue reste
qu’on ne sait pas encore dans quelle définition il capture les images:
on a trop souvent vu des cadences de folie associées à des résolutions
castrées, de 1 à 3 Mpix. Espérons que Nikon fera mieux.
Prévu pour le mois de mars, ce petit brige s’affichera à 399 euros.
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