Un salarié satisfait est un salarié efficace. Partant de ce principe, des DRH organisent des fêtes, voire des voyages, en misant sur la convivialité. D’autres portent une grande attention à l’environnement de travail. Chez Remedy, toute nouvelle recrue reçoit un cadeau, et son bureau est prêt à son arrivée: ordinateur, téléphone, messagerie électronique… “Nous considérons chaque employé comme un prototype de client”, souligne-t-on chez cet éditeur.L’environnement peut aussi s’enrichir d’expositions artistiques, comme chez Univers Informatique. SAS Institute a choisi de s’installer dans le cadre exceptionnel d’un château du XVIIe siècle avec parc paysagé. Leurs homologues américains ne sont pas à plaindre: même cadre verdoyant, mais avec distributeurs gratuits de boissons et de confiseries.Certaines entreprises mettent en place des services destinés à faciliter la vie quotidienne de leurs collaborateurs. Xerox, par exemple, propose la garde des enfants malades à domicile. “L’objectif est de donner les mêmes chances aux hommes et aux femmes”, précise Hervé Farret, responsable du recrutement et de la communication sociale.L’écoute participe également de cette recherche d’épanouissement. L’éditeur Magic Software, par exemple, y est très attentif. “Cela nous aide à résoudre des situations conflictuelles ou délicates vis-à-vis d’un collaborateur, explique Martine Castro, directeur marketing. Chacun est encouragé à dire ce qu’il pense. Il se sent valorisé et investi. Inversement, dès qu’apparaissent des signes d’alarme ou de détresse, nous les traitons rapidement.”La possibilité de consacrer du temps à ses loisirs favoris est également primordiale. Le passage aux 35 heures se traduit, chez Genigraph, soit par un allongement des congés, soit par une réduction de la journée de travail, au choix du salarié. Unilog encourage ses collaborateurs à pratiquer leur passion, par exemple en exposant les oeuvres des artistes maison.Chez Univers Informatique comme chez SAS Institute, le télétravail occasionnel est bien accepté. Des portables sont proposés aux ingénieurs. “C’est un instrument de liberté”, estime Corinne Escoffier, DRH de SAS Institute France. Un avantage qu’Isabelle Dorriotz, récemment embauchée chez Univers Informatique, apprécie particulièrement: “J’ai la possibilité de prendre des jours de télétravail pour participer à des compétitions sportives.” Chez Synaptique, tout le monde possède un PC portable et un téléphone mobile. Ainsi, précise Joël Le Mercier, PDG de cette société de services, “tout le monde a la possibilité de télétravailler”. C’est un moyen de satisfaire la demande des informaticiens qui souhaitent travailler en région, au bord de la mer ou à la montagne, et qui, autrement, opteraient pour des sociétés implantées en province.
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