Internet change. Désormais, le plus important est de mieux gérer la relation avec l’utilisateur. Il faut l’authentifier, archiver son identité et son profil, entre autres, lui autoriser telles ressources, telles applications, et personnaliser le contenu de ses pages Web. Il convient ensuite de gérer l’historique des connexions, puis de partager les bases de profils entre sites e-business. Toutes ces questions relèvent de la gestion de la relation avec l’utilisateur, concept que Novell et iPlanet avaient utilisé pour justifier l’emploi des annuaires compatibles LDAP, en tant que constituant majeur des infrastructures d’e-business. Cela explique pourquoi IBM (Secureway Directory), iPlanet (Netscape Directory Server, leader du marché LDAP), Novell (serveur eDirectory, basé sur les technologies NDS), Microsoft (Active Directory), etc., tentent de nouer des partenariats avec des éditeurs de progiciels.Les outils de contrôle d’accès sont très concernés par LDAP. Ils se fondent sur une connaissance précise des utilisateurs. Ces informations sont souvent répertoriées dans la base de données du serveur de contrôle d’accès ; mais elles peuvent être remontées depuis un annuaire d’entreprise. Cela explique que les outils de gestion de la sécurité unifiés (tel Novell SSO), et ce que le GartnerGroup rassemble dans la catégorie des outils EAM (Extranet access markets) commencent à s’appuyer sur les annuaires LDAP.
Fédérer les offres LDAP
L’implication croissante de LDAP dans les infrastructures e-business se heurte à un écueil de taille : le manque d’interopérabilité. LDAP ne suffit pas, en lui-même, à fédérer les annuaires d’une entreprise étendue ou à synchroniser les annuaires d’entreprises liées par des relations B to B. La raison tient à la façon propriétaire dont les fournisseurs interprètent LDAP et l’enrichissent fonctionnellement.Heureusement, les contingences de l’e-business poussent les éditeurs à dépasser cette limite. Certains se sont lancés dans le développement de métaannuaires capables de fédérer les offres LDAP. La plupart tentent aussi d’harmoniser leur développement LDAP dans le cadre du groupe de travail DIF (Directory Interoperability Forum), de l’Open Group. Ce qui les amène à réfléchir sur XML (susceptible de jouer un rôle de vecteur d’échange entre annuaires LDAP multifournisseurs) et à délivrer des outils de test d’interopérabilité de leur solution.
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