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Lavis du labo: rien ne sert de courir

En terme de performances, le fossé entre PC de bureau et portables ne se comble pas facilement. Malgré des efforts faits sur les processeurs, les PC…

En terme de performances, le fossé entre PC de bureau et portables ne se comble pas facilement. Malgré des efforts faits sur les processeurs, les PC portables restent toujours en retrait, même pour la bureautique. Toutefois, les processeurs utilisés dans les portables tiennent mieux la comparaison qu’il y a deux ou trois ans. L’intégration plus poussée a pu faire monter les fréquences, en contenant la consommation électrique et la dissipation de chaleur dans des limites acceptables. Mais la puissance du processeur ne suffit pas à tirer les performances vers le haut, si d’autres éléments les tirent vers le bas ! C’est, à coup sûr, le cas des disques durs. Ceux qui équipent les portables que nous avons testés ont une vitesse de rotation de 4 200 ou 4 400 tr/min, alors que les disques des PC récemment passés au laboratoire tournent de plus en plus fréquemment à 7 200 tr/min (ou, au pire, à 5 400 tr/min), et cet écart se retrouve dans les performances. L’indice de rapidité des disques durs testés atteint péniblement 70 pour les meilleurs et peut descendre autour de 50 pour les plus mauvais, contre 100, voire plus de 120 pour les meilleurs PC de bureau. Un écart considérable qui se paie en fluidité. Ce handicap s’accroît encore si le portable a peu de mémoire ou utilise des logiciels gourmands. Dans les deux cas, on observe une utilisation encore plus intense du disque dur, ce qui, en plus, n’est jamais bon pour l’autonomie et pour la réactivité, même quand la temporisation du disque est désactivée.

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Jacques Eltabet