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L’avis du labo: le tout-numérique se paie cher

Si vous recherchez les meilleurs modèles, ils ne figurent pas dans ce test. Et pour cause : ils sont hors de prix. Une optique à haut…

Si vous recherchez les meilleurs modèles, ils ne figurent pas dans ce test. Et pour cause : ils sont hors de prix. Une optique à haut rendement avec zoom, couplée à un capteur supérieur à 1 million de pixels, autorisant aussi des images fixes dépassant la résolution de 1024 x 768, se paie au prix fort. Le stockage séparé des images fixes sur carte mémoire MMC ou le stabilisateur optique font vite grimper les prix. Les connexions par bus IEEE 1394, dont la prise ou la carte d’acquisition sont absentes de la plupart des PC, ne sont pas non plus une option bon marché. La présence de nombreuses fonctions d’editing numérique, le besoin primaire auquel répondent ces produits tout-numérique à l’origine, font aussi grimper l’addition. Enfin, la cassette Mini-DV est l’un des supports les plus chers, comparé au Hi8, mais la fidélité d’enregistrement est à ce prix, garantie par un codage et un contrôle d’erreurs spécifiques.


La recherche du bon équilibre entre le prix, la qualité et les fonctions est donc un exercice périlleux pour les constructeurs de caméscopes. Puisque compromis il faut, les modèles les plus abordables rognent aujourd’hui sur l’optique, le capteur, les connexions, les possibilités de conversion et les fonctions d’editing. Pour le futur, il sera intéressant de suivre lexpérimentation faite par Sony avec le DCM-M1 (non testé) : enregistrement en Mpeg-2 (le même format que celui des films sur DVD), Ethernet 10 Mbit/s pour la liaison avec le micro et un curieux support MiniDisc… en attendant, qui sait, le format DVD-RW, directement lisible sur un lecteur DVD de salon.

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Jacques Eltabet