Pour les appareils photo numériques, ce ne sont pas les mégahertz qui sont mis en avant, mais les mégapixels. Il ne faut pas moins s’en méfier car, en matière de capteurs CCD, le cours (pour ne pas dire la définition) du pixel fluctue ! Au lieu du classique point lumineux pouvant prendre une teinte parmi 32 millions, certains (c’est par exemple le cas d’Olympus) baptisent pixel chacun des trois points élémentaires doté d’une teinte primaire (rouge, vert ou bleu) qui composent le “vrai” pixel. Ce qui en fait… trois fois plus. Du coup, pour certains capteurs 1 600 X 1 200, l’image théorique ne fait donc pas 1,92 million de pixels, mais seulement 640 000. Ce n’est qu’à l’aide d’un logiciel sophistiqué et d’un arrangement astucieux, où les pixels élémentaires verts sont deux fois plus nombreux, que l’on maintient en pratique une résolution moins ridicule. Une inflation qui vient à point pour nous rappeler quavec ces appareils, on est encore bien loin de la précision obtenue avec la photo argentique.
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