La loi de l’inefficacité des logiciels s’exprime à peu près ainsi : il faut un nombre infini de mégahertz et autant de mégabit par seconde de bande passante pour pallier leurs insuffisances. Ce test de joysticks en fait une nouvelle fois la démonstration.Les joysticks existent depuis une quinzaine d’années. A l’époque, le processeur de l’ordinateur offrait 1 MHz de puissance et le port analogique était relié à un convertisseur numérique très poussif. On constatait quelques inerties et des hoquets dans le fonctionnement, mais c’était le début.Au vu des résultats des produits testés par notre jury, notre perplexité n’a d’égal que notre désenchantement en décelant les mêmes épiphénomènes sur des PC dernier cri.Quand on prétend fonctionner 800 fois plus vite que les micros du siècle passé avec, en plus, un bus USB à 12 Mbit/s et des interfaces de programmation DirectX à leur septième version, on n’a aucune excuse.La médiocrité du résultat est à la mesure du cynisme des programmeurs. Une idée de linfini !
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