En raison du ralentissement du marché mondial des PC, Gateway a vu ses ventes chuter aux deux premiers trimestres 2001, respectivement de -15 % et -21 % par rapport à la même période l’an passé. Dans le même temps, les pertes se sont accumulées, totalisant 523 millions de dollars au premier semestre.A la fin du mois d’août, l’annonce de Gateway a fait l’effet d’un électrochoc : son recentrage sur le marché nord américain, ainsi que la fermeture de bon nombre de filiales internationales en Europe (Allemagne, Espagne, Grande-Bretagne, Irlande, Suède, etc.), en Asie (Hong-Kong, Japon, Malaisie, Singapour), en Océanie (Australie, Nouvelle-Zélande), en Afrique et au Moyen-Orient. Aujourd’hui, la filiale française n’a pas encore fermé ses portes, mais elle est sur la sellette.
Le flou règne sur la poursuite des activités commerciales
Les dirigeants de Gateway se refusent à tout commentaire. Et le communiqué de presse diffusé au début de septembre n’est pas des plus encourageants : la société “continue la consultation des employés sur le marché français à propos de son projet de fermeture de ses activités en France “. Le flou règne donc sur la poursuite des activités commerciales. Interrogé par 01 Informatique, un conseiller de clientèle a confié que seulement certaines commandes, comme les ordinateurs portables ou certains accessoires, ne sont plus possibles ni par internet, ni par téléphone. “Nous vérifions au cas par cas “. Mais, questionné par nos confrères de 01net, un autre conseiller a affirmé “nous ne sommes plus en mesure de vous vendre de machines “. Pour la quarantaine de salariés français, l’attente continue. Au total, ce sont 300 millions de dollars annuels que Gateway espère économiser avec ce plan de restructuration.
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